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Situation surréaliste à la frontière greco-turque, Monsieur Ziegler, qu’en pensez-vous?

Cher Monsieur Ziegler,

A la suite de mon précédent sujet de blog dans lequel je m’adressais à vous, je serais curieuse de connaître votre avis sur pareille information en image:

«  Situation surréaliste. Un véhicule turc « HIZIR / ATES », que la Turquie a reçu de mai à août 2019, avec un projet financé à 75% par l’Europe (nous l’avons payé), tente de faire tomber la clôture à Evros. »

Cela vaudrait bien un nouveau chapitre à votre livre « Lesbos, la honte de l’Europe », non? Nouveau chapitre ou, pourquoi pas et encore plus judicieux, nouvel ouvrage!

Mais évidemment que tout cela exigerait une telle remise en cause de ce qui vous a acquis un public certain qu’on oubliera.

Que, comme n’importe quelle personne sensible à la condition humaine, vous l’ayez été à celle de « persécutés » comme vous appelez ceux que d’autres nomment « migrants », se conçoit.

Mais est-ce bien nécessaire de désigner les coupables sans la moindre nuance?

 

Economie, Politique, société, Voix

En ce 8 mars

Oui, ce 8 mars est la journée internationale des droits des femmes.

On manifeste, on se souhaite le meilleur qui soit, tout cela sur fond d’épidémie de coronavirus, difficile de ne pas le savoir.

Il n’empêche.

Pour ma part, en ce 8 mars, c’est un article que je découvre à l’instant que je souhaite porter à votre connaissance.

On y lit, en effet, que quatre jeunes trisomiques ont pris l’initiative d’ouvrir leur propre restaurant tandis qu’aucun emploi ne leur était offert en dépit de leur formation professionnelle.

Pareille information est un cadeau au sein de la noirceur ambiante.

Que vive l’entreprise de ces jeunes gens que leur handicap n’a pas découragés! Et que force leur soit toujours accordée de dominer les obstacles qui surviendraient.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Ni la Russie, ni la Grèce ne méritent d’être traitées ainsi

Non, Monsieur Ziegler, en dépit de toute la sympathie que l’on peut vous porter, ce que vous avez dit de la Russie, ce que vous avez dit de la Grèce lors de la présentation de votre récent ouvrage paru au Seuil est indigne de l’Universitaire que vous êtes.

Ce 6 mars chez PAYOT Rive-Gauche à Genève,  en effet, où vous avez été invité à parler de votre livre, « Lesbos, la honte de l’Europe », vous avez accusé Vladimir Poutine d’être un « génocidaire » et avez vu la Russie, responsable de la situation actuelle  en Syrie.

Mieux, il vous a suffi d’énumérer l’ensemble des dégâts qu’elle a causés pour avoir l’approbation d’un public présent en nombre. A cela seulement se mesure le succès d’un matraquage médiatique qui ose encore s’appeler information.

La Russie? Poutine? Coupables. Mieux, criminels. Pis, génocidaires.

Fortement ébranlé par ce que vous avez découvert des conditions dans lesquelles se retrouvent autant de « persécutés » -terme que vous avez souvent employé pour désigner celles et ceux qui ont fui leur pays- vous vous érigez en juge et censeur.

Monsieur Ziegler, la situation qui prévaut en Grèce est autrement plus complexe que celle que vous avez dessinée à grands coups d’accusations lancées ici et là avec, en dernier ressort et suprême coupable, le Président Poutine.

Je suis venue vous écouter, ce soir, par amour pour la Grèce. Oui, ce pays qui a une histoire dont peu mesurent l’ampleur des souffrances qu’il a connues.

Qui a une idée de ce que fut la guerre d’indépendance avec ses 200.000 morts?

Qui a une idée de ce que fut la guerre civile qui a sévi juste après la deuxième guerre mondiale et qui a fait 150.000 morts et une centaine de milliers de réfugiés?

Quant à la longue tradition d’accueil dont jouit la Grèce, elle n’est plus à prouver.

Alors parler de la corruption qui la gangrène, c’est un peu vite se dédouaner face à ce que représente un tel flux migratoire auquel elle doit faire face.

Monsieur Ziegler, est-ce votre humanisme au-dessus de tout soupçon qui vous confère pareille autorité à prononcer autant de sentences?

Voici une séquence à méditer, celle qui oppose Hubert Védrine à Eric Zemmour.

Autant dire qu’on est un peu ailleurs dans la réflexion et l’analyse et qu’y porter attention vaut autant que celle que je vous ai portée en venant vous écouter ce soir.

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Aimer son pays…

J’ai eu foi en mon pays, la Suisse, j’ai eu foi en ma ville, Genève.

Et je n’ose encore imaginer que les valeurs qui m’ont été transmises, tant par l’éducation que j’ai reçue que par les institutions qui les véhiculent aient pu m’amener dans la situation face à laquelle je me trouve.

Lorsque j’ai décidé d’ouvrir un blog sur le site de la Tribune de Genève, en octobre 2010, la personne qui m’a accueillie m’a invitée à parler de la Russie, sachant les liens que j’entretenais avec ce pays.

J’ai émis quelques réserves à sa proposition. J’estimais, en effet, ne pas m’y être encore assez rendue depuis le temps, soviétique, où je l’avais connue comme étudiante.

Ce n’est qu’en 2012 que j’ai abordé une affaire qui faisait grand bruit, celle de ces jeunes femmes punk qui défrayaient l’actualité avec leur performance dans la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou.

Avant même que le jugement ne tombe sur le groupe, j’avais rappelé sa formation et ses revendications.

Ce sujet de blog avait été mis en avant sur le site de la Tribune de Genève. Il avait alors attiré l’attention d’un journaliste de l’ancienne Voix de la Russie devenue Sputnik, qui m’avait interviewée.

Nombre de mes sujets de blog ont ainsi été repris et cités ici ou là. Désormais, toute personne curieuse de s’y référer tombera sur ce message.

La fermeture de mon blog, si elle a pu réjouir mes détracteurs, a d’autant choqué celles et ceux qui ont su me lire et entrer dans la controverse de laquelle je ne me suis pas esquivée.

Car elle est très aisée à éviter!

Il suffit pour cela de fermer son blog aux commentaires. Jamais je n’ai recouru à cette mesure. Et lorsque j’ai refusé des commentaires, je m’en suis expliquée.

Longue vie à qui choisit de se protéger! Après tout, à chacune et à chacun ses choix.

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Du César de l’actualité à l’actualité de femmes…

Que d’échos pour une soirée! Soirée d’un entre-soi qui distribue ses récompenses…

Qu’on aime ou pas le cinéma, la cérémonie qui devait consacrer tel ou tel film, acteur, actrice, réalisateur etc. aura remporté le César de l’’actualité.

Détrôné celle d’un coronavirus envahisseur, dépassé celle d’un 49,3 brandi par le Premier Ministre de cette même France qui se déchire si vite.

Pendant ce temps-là, dans le monde, se jouent des sorts de femmes auxquels paraissent si sensibles tant de passionaria du style Haenel. Au fait, à ces sorts, pourquoi n’y consacreraient-elles pas leur talent?

Incarner ces êtres violés, torturés et vendus, voilà qui rendrait, pourquoi pas, quelques unes de ses lettres de noblesse au 7e art!

Mais non, on se cantonne dans des souvenirs d’abus commis il y a plusieurs dizaines d’années, on se raconte à Mediapart et on fait que la justice se saisisse de tel ou tel.

Voici de quoi mesurer où en sont encore certains pays dans ce monde… Et si cela ne suffit pas, cet article apportera, lui aussi, sa part de réalité.

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Liberté de détester

Au moins trois sujets de blog lus sur la plateforme où, en son temps pas si lointain, le mien y était encore  hébergé, ont attiré mon attention à divers égards.

D’abord, bien sûr, pour ce dont ils traitaient, ensuite pour la décision prise par leurs auteures -oui, il s’agit de femmes- d’en fermer les commentaires.

A chacune et à chacun de comprendre ce qui a motivé le retrait d’échanges de points de vue ma foi et certes discutables mais fréquents de la part d’intervenant(e)s auxquels(le)s il arrive d’oublier le sujet proposé pour ne plus faire part que de ce qui les préoccupe.

Tel est là l’un des apprentissages que l’on fait lorsqu’on tient un blog.

Des échanges se développent entre commentateurs et commentatrices qui n’ont parfois plus grand chose à voir avec le sujet proposé.

S’impose alors la modération et les conséquences qu’elle entraîne, qu’elle s’exerce ou qu’elle ne s’exerce pas.

Car chacune et chacun semble avoir sa propre idée de ce qu’est la liberté d’expression. Est-elle un principe à géométrie variable ou intangible?

J’ai, pour ma part, compris que certains termes pas même insultants étaient malvenus.

Mais que d’autres qui, véritablement traduisaient rejet voire haine, avaient toute légitimité à se répandre aussi bien sur des plateformes de blogs qu’à longueur de colonnes de journaux ou dans le cadre d’émissions de radio et de télévision.

Je veux parler, ici, de tout ce qui s’énonce sur la Russie, son peuple et son Président.

Car ce qui les vise de propos mensongers, abusifs et plus encore ne semble gêner personne. Alors pour le deux poids deux mesures, bravo! Et le rappeler s’apparente de plus en plus à un combat de titan à mener face au formatage résolu d’ esprits à convaincre.

Politique, Voix

Etre russophile, attention danger!

Etre russophile ou pêcher, au mieux par ignorance, au pire, allez savoir?

Peut-être l’aurez-vous remarqué mais lorsqu’il est fait mention, dans quelque média dit mainstream, de personnes qui s’expriment sur la Russie, on indique leurs titres et leurs compétences en ajoutant ou en omettant leur goût pour  ce pays.

Je m’explique.

Lorsque l’on vous sait aimer la Russie, d’emblée il est précisé sous votre identité que vous êtes « russophile ». Or rien de tel pour d’autres expert(e)s qui, elles et eux, se déclarent aimer la Russie mais…

Mais?

Oui, la « Russie de Poutine » est à tenir bien distincte de la Russie tout court. Comprenne qui pourra.

En d’autres termes, si vous n’hésitez pas à afficher votre amour de la Russie, attention car c’est la mise à ban de la pensée qui sait penser, que vous risquez.

Jusque là, rien de vraiment grave.

Sinon qu’à force, vous êtes peu à peu délégitimisé, décrédibilisé et bientôt accusé d’être agent du Kremlin. A part cela, de ce côté-là de la pensée qui sait penser, aucun complot, non, rien que des faits.

Avérés selon ce qu’on a décidé qu’il soient.

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Affaire Griveaux, la main du Kremlin? Non, aucune théorie du complot…

En somme lorsqu’on remet en cause la version donnée d’un fait par un ou des médias, on serait complotiste.

Mais lorsqu’un ou des médias imaginent une main invisible à l’oeuvre pour expliquer un fait, en aucun cas ils ne le seraient, complotiste(s).

Preuve en est l’affaire Griveaux qui défraie la chronique et met en cause un « artiste » russe et sa compagne.

Dans un article du journal « Le Monde », on arriverait presque à nous faire croire de celle-ci qu’elle serait au service du Kremlin:

«  Quels liens avez-vous avec la Russie ? demandent les enquêteurs à la jeune femme en garde à vue. C’est l’un des autres mystères de cette affaire, où flotte le soupçon d’une manipulation de Moscou, attisée par les accusations d’ingérence russe proférées par Emmanuel Macron à Munich, le 15 février. A nouveau, l’étudiante sourit devant son avocate, et balaye ces suspicions d’une plaisanterie. »

C’est tout de même extraordinaire comme aimer la Russie vous rend de facto proche de son gouvernement et de son Président.

Sauf, bien sûr, à être expert reconnu par la quasi totalité de nos médias.

Parce qu’on ne les compte plus ces « spécialistes » qui tiennent à nous ouvrir les yeux. Ils publient livre après livre pour nous dire ce qu’est la Russie de Poutine

Et voilà qu’un de ses opposants met la France à mal en brisant les espoirs d’un candidat du parti majoritaire à la Mairie de Paris que tout de suite est recherchée l’influence du Kremlin.

Décidément, ces Russes, ce n’est plus seulement des poutinophiles qu’il faut se protéger mais aussi de ses plus farouches opposants.

Ou alors, ou alors, de femmes qui en tombent si amoureuses qu’elles sont prêtes à tous les plus mauvais coups pour mettre au pas une République en marche.

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Et soudain l’opposant du Kremlin deviendrait son agent …

Eh bien on y arrive!

Enfin, on s’en approche assez pour que l’opinion publique déjà pas mal acquise à l’idée de méthodes qui ne seraient que celles d’un pays de brutes!

Au hasard?

La Russie DE Poutine parce qu’il est capital de rappeler que la Russie qui n’est pas la sienne lui est -presque- étrangère.

La preuve!

Le performeur Piotr Pavlenski vient de nous la donner. Accueilli en France comme opposant politique à ce « dictateur », il en serait soudain un de ses agents.

Eh oui.

On pourrait presque en rire si cela ne ternissait un peu plus l’image qu’on espérait encore avoir d’une certaine élite de la pensée.

A lire: https://francais.rt.com/france/71301-opposant-poutine-agent-russe-etrange-evolution-traitement-mediatique-pavlenski

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Bienvenue!

Les circonstances ayant voulu, me voici hébergée sur ce site!

Que dire sinon que des grâces se présentent et vous hissent hors de la fosse au fond de laquelle on vous a jeté.

Bienvenue donc et au plaisir de se retrouver pour de nouveaux et prochains échanges!