L’incident diplomatique entre la Russie et la France, suite à la méprise de la première qui a cru voir un avion de chasse français approcher l’appareil qui transportait le président de la Douma à Genève, est clos.
Le fait est que la manière de rendre compte de cette affaire n’est pas toujours bienveillante, ni à l’égard de la Russie, ni envers la Suisse.
La Suisse entre dans des jeux qu’elle ne maîtrise pas et pour lesquels elle n’a pas la carrure, écrit Karine Bechet-Golovko sur son blog:
http://russiepolitics.blogspot.ru/2015/10/narychkine-et-la-grandeur-meconnue-de.html
Lire ces propos ne fait pas vraiment plaisir.
Malheureusement, les tensions au sein desquelles la Suisse se retrouve alors que l’Occident met une telle pression sur la Russie rendent, parfois, sa politique difficile à lire.
L’an dernier, la Confédération Helvétique a joué un rôle non négligeable avec la présidence de Didier Burkhalter, tandis que la Suisse présidait, par ailleurs, l’OSCE.
De nombreux sujets de ce blog ont été consacrés à l’opportunité qui était offerte à mon pays de se situer au coeur des débats avec la Russie.
A lire les commentaires qui suivent certains articles -sinon leur intitulé- tel celui du quotidien suisse Le Matin, indiqué en lien ci-dessous, on mesure combien le sujet reste sensible et suscite la polémique.
Rêver d’entente entre les peuple resterait-il un voeu pieux?
http://www.lematin.ch/monde/europe/f18-suisse-serait-approche-avion-russe/story/14324696
Politique
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