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Reconnaissance de l’indépendance des Républiques de Lugansk et de Donetsk par la Fédération de Russie sous haute tension occidentale

Bien, alors vous avez toutes et tous appris que la Russie a reconnu l’indépendance des républiques de Lughansk et de Donetsk.

Autant dire que les rédactions de nos médias s’activent…

Je vous propose de suivre la manière avec laquelle le Président Vladimir Poutine s’est adressé à son peuple. Le discours dure environ un heure et vaut la peine d’être écouté.

Il va de soi que cette décision n’a pas l’heur d’enchanter les chancelleries occidentales.

Que lui importe l’Histoire, la culture, les raisons évoquées par le Président russe?

Si peu…

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L’honneur définitivement perdu de la RTS, chaîne publique d’information

19:30, le téléjournal de la Radio Télévision Suisse, pour rappel, média d’Etat.

Sur la situation en Ukraine, la « communauté ukrainienne » est interrogée. Une femme témoigne du désir de son peuple de rejoindre l’OTAN. Un homme égrène ses aigreurs vis-à-vis de l’agresseur, russe donc.

Mais que savent nos journalistes de cette situation si complexe? Si peu, pour être aimable. Car à les suivre débiter la leçon dictée par le prompteur, ce sont à des perroquets que l’on a à faire.

Ce qui se passe au plan médiatique d’Etat n’est que propagande sinon complicité.

Complicité d’intérêts qui ont laissé détruire des civils dans le Donbass dans un silence assourdissant pour un média d’Etat qui ne manque pas une occasion de rappeler les violations de droits humains qui lui conviennent.

Mais quoi, les enfants nés dans les Républiques indépendantes de Lughansk et de Donetsk qui n’auront connu que la guerre, ces enfants seraient-ils donc quantité négligeable qu’on n’y ait jamais fait allusion?

Leurs proches, raflés par des obus ou des tirs de missiles chez eux, aux champs ou ailleurs, seraient-ils donc sans importance qu’aucun de ces vertueux journalistes n’en aient jamais parlé?

Mais c’est être Kremlinolâtre que de le rappeler, sans doute.

C’est si facile de lancer l’anathème quand la volonté de nier la réalité l’emporte. Ici, ce sont plusieurs centaines de sujets qui ont été publiés sur le Donbass et combien d’appels à la diplomatie et à l’humanisme?

A l’évidence mort sur la RTS.

Et je vous épargne l’émission qui a suivi le 19:30. Une « Mise au point » d’une partialité digne des chaînes de télévision les plus inféodées à ces mêmes « régimes » que la RTS conspue en permanence.

C’est simple, pour la RTS, on ne meurt que d’un seul côté de la ligne de front, dans le Donbass.

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Donbass, huit ans de guerre non médiatisée et des victimes civiles jamais dénoncées

Huit ans de guerre dans le Donbass, car il faut le dire, les tirs des deux camps, celui de Kiev et celui des républiques séparatistes n’ont jamais cessé.

Huit ans de guerre dans le Donbass et autant de spécialistes invités à s’exprimer dans les médias pour nous expliquer qui en porte la responsabilité.

Huit ans de guerre dans le Donbass dont se sont détournés tant de celles et ceux qui, désormais, n’ont de cesse d’en parler.

Pour en dire quoi? Tout et n’importe quoi car personne ne s’est jamais penché sur le sort des populations russophones du Sud-Est de l’Ukraine.

Retrouvées du jour au lendemain sous le coup d’un décret ne reconnaissant plus leur langue comme nationale. Retrouvées du jour au lendemain menacées dans leur identité profonde de russophone.

Je le redemande ici, quel Suisse serait content de devoir soudain parler un seul des 4 idiomes reconnus jusque là et, de fait, de devoir oublier sa langue maternelle comme langue officielle du pays?

Mais qui le mentionne encore, ce fait, pourtant publié par Le Monde dans son édition du 25 février 2014?

C’est si simple d’accuser sans savoir. C’est si simple de relayer des slogans qui devraient frapper les esprits. C’est avant tout cautionner des crime de guerre.

Car oui, des civils sont morts en masse dans le Donbass. Dans le silence le plus absolu de nos démocraties si soucieuses de droits humains.

 

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Ukraine-Russie, une guerre fabriquée de toutes pièces

À suivre l’évolution des pressions exercées sur l’Ukraine et la Russie pour les rendre ennemies, on risque bien d’assister au pire ou à l’heureux retournement.

Le pire? L’attaque sous faux drapeau.

L’attaque sous faux drapeau consisterait à engager des djihadistes -importés ou « réfugiés » en Ukraine– et les faire passer pour des séparatistes du Donbass qui auraient déclenché les hostilités envers Kiev.

La réponse ukrainienne s’imposerait alors, tout autant le soutien russe à ces évidemment faux combattants du Donbass.

L’heureux retournement serait le refus de l’Ukraine d’entrer en guerre avec la Russie.

Car il est avéré que le Président Zelenksi tempère les velléités guerrières des Etats-Unis, du Canada et de la Grande Bretagne. Le  Président américain a même été invité à se rendre à Kiev.

Honorera-t-il l’offre de son homologue ukrainien?

En cette Saint-Valentin que l’Occident célèbre, rêvons un peu et rappelons-nous ce qui lie Ukraine et Russie, en dépit de leur Histoire douloureuse.

Des centaines de milliers de familles sinon davantage encore sont déchirées par cette guerre fratricide.

Puissent ces liens dominer et empêcher le massacre programmé et relayé par tant de cynisme médiatique!

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Ukraine-Russie, sommets d’incompétence et de mauvaise foi

Comment continuer d’évoquer, ici, une situation que d’intenses négociations s’activent à détendre mais avec, ô combien de peine quand elles butent sur l’incompétence au plus haut niveau?

Preuve en est la déclaration de la cheffe de la diplomatie britannique!

À la question que lui pose son homologue russe de savoir si elle «reconnaissait la souveraineté de la Russie sur Rostov et Voronej», contestant que les troupes russes se situent à la frontière ukrainienne, la dame répond:

«La Grande Bretagne ne reconnaîtra jamais la souveraineté sur ces territoires».

C’est son ambassadeur en Russie qui a dû signifier à Liz Truss que ces territoires se trouvaient déjà en Russie. On brise quel plafond de verre d’incompétence, là?

Ce 9 février, de son côté, Infrarouge de la RTS, a consacré son émission à l’Ukraine.

Son intitulé interroge sur une guerre en Europe. Parmi ses invités, deux représentants de la diplomatie suisse rappellent, heureusement, ce que j’ai pour ma part évoqué ici.

D’une part la question de savoir comment les Suisses réagiraient si la politique linguistique mise en place par l’Ukraine après le coup d’Etat leur était imposée, d’autre part, le lien profond -qualifié d’émotionnel par l’Ancienne Présidente de la Confédération Helvétique- qu’elle a découvert unir Russes et Ukrainiens en 2004.

Au moins ces deux aspects si essentiels auront-ils été cités!

Parce qu’alors, pour faire face à la dureté des propos tenus envers la Russie par une politologue française -dureté relevée par l’animateur de l’émission lui-même- il les fallait bien, ces rappels et merci à Yves Rossier et Micheline Calmy-Rey!

Mentionner les 14’000 morts de la guerre dans le Donbass comme s’y est employée Marie Mendras, en duplex depuis Paris, c’est bien, tout autant de citer le million d’exilés mais présenter ce sinistre bilan en laissant clairement penser au public que la responsabilité n’incombait qu’à la Russie, là, vraiment, non.

Et que Marie Mendras ne soit pas même touchée par la grâce d’une once de sentiment de mauvaise foi, là on plane…

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Suites de la tournée diplomatique d’Emmanuel Macron à Moscou, Kiev et Berlin

Hier, j’ai partagé avec vous une analyse de ce qui se joue autour de l’Ukraine.

Le déplacement d’Emmanuel Macron à Moscou, Kiev et Berlin aura au moins eu le mérite de susciter d’intéressantes réactions médiatiques en France.

Plusieurs sont à citer, parmi lesquelles celle de Yann Barthès, de Léa Salamé et Nicolas Demorand qui, tous trois, ont reçu le même invité, Dominique de Villepin.

C’est sans parti pris que je le cite, certains d’entre vous sachant sans doute qu‘un de mes ouvrages lui a été consacré.

Sans parti pris donc et ce d’autant que je ne partage pas tout ce qu’il dit. Entre autre le fait que, selon lui et il n’est pas le seul à le penser, la Russie supporterait mal que l’Ukraine offre une vitrine démocratique au regard de ce qu’elle-même représente.

Sur ce point-là, il y a vraiment de quoi discuter et on y reviendra.

En attendant, l’intervention de l’ancien Premier ministre français dans ces deux émissions destinées au grand public offre de quoi élargir un peu son horizon et alimenter sa réflexion sur une situation qui ne souffre plus d’être considérée de manière simpliste.

Le  Figaro, pour sa part, consacre un article éclairant sur la tournée diplomatique d’Emmanuel Macron.

On y lit, entre autre, le jeu d’influences auquel participent Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne et France et comment les entretiens du Président français avec ses homologues russe et ukrainien s’inscrivent en pareil contexte.

Au moins, grâce à cette initiative prise par le Président français, aura-t-on eu droit, dans les médias hexagonaux, à des considérations plus tempérées et moins réductrices sur la Russie et sa soi-disante volonté d’invasion de l’Ukraine.

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Ukraine, Russie, médias et sécurité

La visite à Moscou du Président de la République française a été diversement commentée, c’est normal.

La lecture que j’en ai trouvée sur le site du Centre de Recherche sur le Renseignement me semble intéressante,  je vous propose de la découvrir ici.

L’initiative d’Emmanuel Macron de rencontrer Vladimir Poutine serait, selon cette analyse, plutôt positive.

L’auteur explique pourquoi et son point de vue s’appuie sur des éléments dont peu sinon aucun média n’a fait mention, leurs experts et spécialistes ou correspondants privilégiant le bruit autour d’une invasion de l’Ukraine par la Russie.

Mieux, en nous servant à la moindre occasion sa batterie de clichés sur la Russie, sur la démocratie qu’elle bafoue, sur son rêve de domination et j’en passe, le monde médiatique ne démontre que les limites de ses connaissances.

Il suffit d’observer comment, depuis 8 ans que dure la guerre en Ukraine, le sempiternel « retour de la guerre froide ? » est apparu en intitulé d’articles, de documentaires ou d’émissions diverses.

Quelle originalité! De quoi vraiment se faire une idée de la situation!

Bref, rien de jamais très stimulant dans ces débats dont les personnalités invitées sont souvent les mêmes. Combien d’entre elles osent repousser les limites de propos acceptables pour bousculer les esprits endormis par tant de leitmotivs rabâchés à souhait?

Comme s’il était bien trop risqué de comprendre le point de vue russe.

Comme si on allait se compromettre à le commenter de manière autre que celle qui doit être. Comme si, se satisfaire d’évoquer les « intentions » du  « Maître du Kremlin » quand il n’est pas le « Tsar » ou  l’éternel « ancien du KGB« , protégeait.

De quoi, au juste?

 

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L’honneur discutable d’une candidate à l’Elysée

Depuis quelques temps, nous voyons tomber les unes après les autres, des figures masculines du monde médiatique et politique français, le courant #metoo portant les femmes à « libérer leur parole ».

Ainsi, Jean-Jacques Bourdin, dont il a été question ici, est-il visé par une plainte, déposée huit ans après les faits par une femme qui dit que son agresseur aurait tenté de l’embrasser de force.

Et l’homme en question d’être désormais suspendu de ses fonctions par son employeur qui va mener une enquête interne.

Pendant ce temps-là ses confrères créent un buzz médiatique qui d’ores et déjà condamne le présumé innocent qui n’a pas même donné sa version des faits.

Mieux encore, une candidate à l’élection présidentielle récupère la situation dont on ne sait rien sinon ce qu’en a dit la plaignante, et, face à Jean-Jacques Bourdin, se positionne en faveur des femmes au sujet desquelles elle déclare:

« Présidente de tous les Français, je ne laisserai plus aucune femme avoir peur de porter plainte. Et pour que la parole se libère, il faut que les femmes se sentent soutenues. Et avec moi, elles le seront ».

Ce genre de franchise dont se réclame Valérie Pécresse n’est que pure démagogie. Comme si la femme française avait besoin de pareille politicienne pour se sentir ne plus « avoir peur de porter plainte »…

Cette séquence télévisuelle révèle le malaise du journaliste, certes! Mais en dit tout autant d’une politicienne sans honneur.

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La mort du coeur en plein Paris.

Vous avez sans doute appris comment le photographe suisse René Robert est mort à Paris, après une chute sur un trottoir.

Il était environ 21:30, selon ce qui nous est rapporté, il se promenait comme chaque soir et a chuté sans plus parvenir à se relever. Personne ne lui a prêté la moindre attention.

Et qui, à l’aube, a appelé les secours? Un SDF.

En d’autres termes, soit la rue de Turbigo -située au centre de Paris- était vide lorsque l’homme de 85 ans est tombé, soit on est passé à côté de lui dans l’indifférence la plus absolue.

Une société dans laquelle seul un SDF réagit au sort adverse d’un être humain? Oui, c’est possible, la preuve!

Le froid qui a envahi le photographe suisse jusqu’à le tuer est celui de coeurs détournés du sentiment. Le froid qui a été observé dans la nuit du 19 au 20 janvier est celui d’une météo de saison.

Ce conte d’un nuit d’hiver honore l’humanité du SDF qui a secouru René Robert.

Et révèle la légèreté de tant de valeurs revendiquées par une société qui n’en peut plus de donner des leçons de « droits humains » à d’autres et de les juger.

En l’occurrence, c’est un des siens qu’elle a condamné à mort.