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Mauvaise foi et démocratie

Que tant d’analystes dignes de ce nom n’aient plus droit à la parole dans nos médias dits mainstream sinon pour qu’on la leur coupe par des propos qui détournent le sens de ce qu’ils tentent désespérément de dire démontre la fragilité de nos démocraties soi disant défenderesses de liberté d’expression.

Il suffit d’observer ce qui se passe avec la situation en Ukraine pour mesurer à quel point l’idéologie tue la raison!

Des exemples de ces personnalités tant de fois interrompues dans ce qu’elles tentaient de faire passer comme message ont été donnés ici. Qu’autant d’esprits éclairés, nuancés soient ramenés au silence ne révèle rien de sain.

Cela indique, au contraire, une fébrilité à imposer un seul point de vue.

Dans ce cas, oublions nos prétentions démocratiques, oublions l’universalité de nos droits et avouons notre inclination à la pure propagande. Car si elle se répand de manière aussi vile, c’est qu’elle se drape de valeurs qui osent encore se réclamer de l’humanisme.

Or on s’en éloigne chaque jour davantage.

Que vous lisiez tel journal, que vous suiviez telle émission de télévision ou de radio, vous n’aurez plus que le même son de cloche. Nos médias sont devenus de pures caisses de résonance auxquels font face autant de sites ou chaines pas forcément plus crédibles.

 

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Servir la cause

Le nombre d’internautes que j’observe commenter diverses publications qui circulent sur les réseaux sociaux, publications nuancées qui présentent une situation de manière sensible et non caricaturale, indique que l’esprit critique ne quitte pas celle ou celui qui tient à l’exercer.

Quelle place est accordée dans les médias à autant de ces personnes, on le découvre chaque jour! Elles sont invitées et, le plus souvent, amenées à se taire tant la pression exercées sur elles se révèle vite très compliqué à contrer.

Ce qui rend quasi impossible le regard objectif, tant, aussitôt, il est détourné pour êtret ramené à ce qu’il a justement refusé d’être, orienté. Comme s’il fallait rendre inconcevable d’envisager le monde autrement qu’à travers un prisme imposé. Comme si celle ou celui qui se risquait à rejeter la doxa seule autorisée devait être au service de tel ou tel régime politique.

Quelle pauvreté intellectuelle! Quelle misère culturelle!

Et cependant, on vous serine journée faite qu’on est pour la diversité, pour l’écoute de l’autre… On l’est si bien qu’on se hâte de bâillonner qui rappelle ces bon préceptes à qui les énonce. Force est de constater qu’hélas, un nombre non négligeable de journalistes inféodés aux grands médias n’exercent plus aucun sens critique.

Ils répètent et servent. La bonne cause, à défaut de messe.

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Tristesse

À vous qui suivez ce blog, je tiens à vous exprimer toute ma reconnaissance et vous dire que le silence que j’observe depuis plus d’un mois maintenant, tient à plusieurs raisons.

D’abord, une grande fatigue due autant à quelques épreuves de santé qu’à l’actualité et à ce qu’on en découvre restitué dans les médias dits mainstream.

Il existe, bien sûr, une variété de sites qui informent autrement. Et souvent, ici, je me suis référée à certains d’entre eux ou ai-je donné la parole à diverses personnalités d’avis divergents au regard de ce qui s’énonce dans nos médias « de référence ».

La situation en Ukraine, cependant, est devenue telle que l’aborder de manière autre que celle qui doit dominer est impossible. Il suffit de regarder cette séquence de LCI pour le réaliser.

On a deux personnes, une femme et un homme, qui tentent de donner un point de vue nuancé sur ce qui se passe, toutes deux sont aussi vite interrompues ou ramenées au silence par la caricature outrancière de leurs propos.

Comment voulez-vous parler d’une actualité qui nous concerne tous tandis que seul un point de vue doit dominer tout autre qui oserait le remettre a minima en cause?

On en arrive alors à l’irréductible. Ce qui a été déclaré à BFMTV par Piotr Tolstoï et dont je n’ai eu de cesse, ici, de prévenir. Mais qui suis-je pour que mon point de vue ait le moindre sens sinon celui qui lui a très vite été attribué?

Inutile d’y revenir, vous le connaissez.

Pour avoir tant de fois déploré ici le refus de dialogue, le piétinement de la diplomatie, j’aurai prévenu. En vain, bien sûr. Parce que face à l’obstination avec laquelle oeuvre la très mauvaise foi, ne reste que le repli et l’attente de temps meilleurs.

Mais ils semblent de plus en plus s’éloigner et confirmer la désolation sur laquelle, en avril dernier, je tentais encore d’attirer l’attention.

 

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Désolation

Mais que de désolation dans cette actualité!

Bien sûr, « la nature humaine… » et sa suite de poncifs à l’appui peut toujours être évoquée! Si se contenter de ce constat suffit à l’esprit philosophe, qui satisfait-il? Les cyniques et encore.

Les autres, armés de ce qui leur paraît revêtir du sens, continuent de se battre.

Que leur lutte soit aléatoire ou pas, elle leur paraît devoir être menée. Mais persévérer face au mal absolu, c’est se confronter au Titan. Vaincre ou mourir demeure la seule alternative. Or dans les deux cas se profile la mort.

Car en pareil contexte, le parole du sage est étouffée.

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8 octobre 2010 – 8 octobre 2022

Le 8 octobre 2010, j’ouvrais ce blog sur la plateforme de la Tribune de Genève. J’y partageais de brefs textes sous pseudo, c’est peu à peu que j’ai commenté l’actualité sous mon identité.

Près de 2’000 sujets suivis de 25’000 commentaires publiés plus tard, le blog a été menacé d’abord, fermé ensuite. Histoire passée qui s’est déroulée entre décembre 2019 et février 2020, l’aventure se poursuit ici depuis lors.

Tenir un blog est un plaisir tant que l’échange est partagé.

Or quand surgissent de zélés internautes qui n’ont de cesse de déformer ce qui est énoncé, l’énergie dépensée à réagir mobilise l’attention et détourne du but initial qui est de soumettre un point de vue et d’en discuter.

Si l’échange est court-circuité par l’accusation, il précipite le procès d’intention.

Et sont gommées relativité de points de vue et relativité de sensibilités dont la confrontation devait, au contraire, ouvrir de nouvelles perspectives et dégager de nouveaux horizons.

Parce qu’être animé de convictions et les défendre n’équivaut pas à marteler des certitudes!

Et j’avais cru comprendre que la démocratie permettait l’expression de différences et de divergences. Or il semble bien que la déclaration de principes suffise. Et qu’ainsi drapé d’intentions, on s’y réfère pour exclure.

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Sortir d’une spirale mensongère

À qui le voudra bien, je suggère de visionner cette vidéo d’à peine une minute dont le lien est indiqué en bleu à la fin de ce sujet. Il s’agit d’une intervention du rabbin Mikhaïl Finkel qui s’exprime sur l’Ukraine. Ses propos sont incisifs et sans concession.

Le rabbin Finkel explique pourquoi « nous ne devrions pas nous quereller avec la Russie ». Il ajoute que « rien qu’avec Zelenski, l’Ukraine a voté 36 fois contre Israël à l’ONU ». Il rappelle qui sont les héros de l’Ukraine, ce que nos médias font absolument tout pour cacher sinon mieux encore, nier.

Et il cite les noms de Symon Petlioura « qui a tué 200.000 Juifs », Roman Shoukhevytch, Stepan Bandera dont il a été à plusieurs reprises question sur ce blog, Iaroslv Stetsko « qui a déclaré que tous les Juifs devraient être détruits », Bohdan Khmelnitsky, chef cosaque du XVIIe siècle « qui a tué 300.000 Juifs ».

Il indique aussi comment le Ministère des Affaires étrangères d’Israël a réagi au défilé de la division SS Galicie, organisé chaque année à Kiev. Et de s’exclamer « Ce sont des ordures. C’est un régime néo-nazi ». Ce à quoi la journaliste qui l’interview rétorque « Je vous demanderais de parler un peu moins durement ».

Et le rabbin d’enchaîner « Je dis cela parce que la moitié de ma famille a été tuée par les Bandera et les Petliuristes avec les progroms. Et ce sont les héros de l’Ukraine. Ils érigent des monuments en leur honneur, ils donnent leur nom à des rues. Et ce n’est pas de la propagande russe. Ce sont les mots du ministère israélien des Affaires étrangères. »

Je vous invite à découvrir la conclusion de cet entretien ici. Et si vous souhaitez un autre point de vue, lisez cet article du Times of Israël. Vous aurez ainsi de quoi vous faire une idée peut-être un peu moins orientée que celle que vos médias de référence s’appliquent à rendre vôtre.

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La norme, en Suisse, selon une Pussy Riot

Le fait est, certes, plutôt anecdotique et néanmoins révélateur.

Le groupe punk Pussy Riot, connu pour ses performances décomplexées, partie fine dans un Musée de Moscou, poulet enfilé dans le vagin, bref, de quoi réjouir les adeptes de ce genre de réalisations dites artistiques, s’offusque de pratiques de la police bernoise.

En effet, trois d’entre les jeunes femmes russes, arrêtées pour avoir tagué un mur, ont déclaré avoir été contraintes de se dénuder. Il est vrai qu’après avoir uriné sur un portrait de Vladimir Poutine, face au public d’une salle de spectacle à Genève, la nudité qui, selon elles, aurait été exigée par la police bernoise a de quoi les heurter!

On peut arguer du fait que se filmer nues en plein ébat collectif ou en train de s’enfiler un poulet dans le vagin, tout autant, se mettre en scène pour « faire pipi » sur l’image d’un Président constitue une performance esthétique tandis que se soumettre à l’ordre de la police – que celle-ci conteste avoir donné- de se dénuder, n’a strictement rien à voir!

Mais mieux, dans l’article qui rend compte du fait, on apprend que lorsque la police a découvert avoir affaire aux célèbres jeunes femmes du groupe, « la situation aurait brusquement changé ». Et, charitable, la Pussy Riot Taso Pletner ajoute: « Je ne sais pas ce qui me serait arrivé si j’avais été une illustre inconnue.  »

Et de conclure: « Pourtant nous sommes en Suisse, un tel procédé n’est pas normal ». Difficile d’interpréter cette perception de la Suisse, de ses procédés et de la normalité. Peut-être ai-je manqué l’éclairage apporté par un « spécialiste » de nos chaînes de télévision, radio, ou de nos quotidiens et magazines, sur le comportement du groupe Pussy Riot dans un pays hôte.

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Genève, les Pussy Riot et le pipi de l’une de ses membres, « on n’en perd pas une goutte », écrit un critique

Rien à dire, Genève accueille des hôtes de marque avec le groupe punk Pussy Riot. À lire cet extrait d’un compte-rendu publié par la Tribune de Genève, la qualité esthétique du spectacle est aussi assurée qu’évidente!

Après une heure d’un show intense et volubile, les quatre filles de Pussy Riot entament une farandole frénétique. Cris, stridences et dissonances. Sur une chaise trône un portrait de Vladimir Poutine. L’une des membres du groupe grimpe sur une table. S’accroupit, avale une canette de bière cul sec et fait pipi sur la photo. Face public. On n’en perd pas une goutte. Le message, à défaut d’être subtil, ne manque pas de clarté.

Il y a 10 ans, j’avais consacré plusieurs sujets de ce blog aux Pussy Riot et l’un d’eux, publié dans la Tribune de Genève, avait attiré l’attention de médias tels que l’ancienne Voix de la Russie devenue Sputnik  et la Radio Télévision Suisse (RTS).

Il ne s’agissait pas de discuter la peine à laquelle les jeunes filles avaient été condamnées. Il était question d’expliquer le parcours de ce groupe punk et de porter à la connaissance du public quelques unes de ses « performances » comme, par exemple, une orgie filmée dans un grand musée de Moscou.

Si se prendre les uns, les unes et les autres, l’une avec un ventre arrondi au point qu’elle a donné naissance à un bébé dans les jours qui ont suivi cette prestation est de l’art, dans ce cas, autant ne pas discuter car on le sait, des goûts et des couleurs…

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Dangereuse escalade de violence

Décrit comme idéologue ultra-nationaliste, le Russe Alexandre Douguine aurait été visé par un attentat, c’est sa fille qui en aura été victime.

Selon Francetvinfo qui s’en réfère à « Andrei Krasnov, un proche de Daria Douguine, cité par l‘agence de presse d’Etat russe TASS (en anglais), c’est Alexandre Douguine qui était visé par l’explosion. Sa fille avait juste emprunté sa voiture pour revenir d’un festival à Dugin, dans la banlieue de la capitale, où elle s’était rendu avec son père. Ce dernier auraitdécidé de changer de voiture à la dernière minute, rapporte le journal du gouvernemental russe, Rossiiskaya Gazeta (en russe). »

Sans vouloir être alarmiste, cela ne présage rien de bon du tout. La tension est telle autour de la situation en Ukraine qu’un rien peut la faire basculer dans le pire qui soit si le pays n’y est déjà plongé. Il suffit de se rappeler comment a éclaté la première guerre mondiale. Le moindre fait est désormais capable de mettre le feu aux poudres jusqu’à faire basculer l’Occident dans la guerre à laquelle il participe déjà de manière sournoise tant par ses livraisons d’armes que par sa manière torve d’en rendre compte.

Inutile d’avoir lu Douguine pour mesurer l’impact que cet attentat qui aurait été manqué contre lui mais, hélas réussi contre sa fille, risque d’avoir! Que nous reste-t-il- à nous autres citoyen(ne)s lambda sinon de réagir à tant de folies meurtrières? C’est si peu, c’est même peut-être déjà vain mais au moins, ne nous serons-nous pas montrés complices de pareil saccage, à nos portes.

Et persister à ne voir qu’un seul responsable à cette tragédie est de la plus cynique mauvaise foi. Ce qui n’excuse personne mais, au moins, tente de rétablir certaines réalités si vite masquées!

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Les voix de LCI

Avez-vous eu l’occasion de regarder quelques émissions de LCI consacrées à l’Ukraine?

Si oui, vous aurez sans doute pu constater la variété des personnes invitées à en parler. En général, elles sont à peu près toutes d’accord. Normal, quand un pays en agresse un autre, difficile de le soutenir, qui dirait le contraire?

Personne sauf à avoir observé comment l’agresseur est considéré au regard d’autres du même acabit.

En effet, comme la Fédération de Russie a de longue date déjà été mise à mal, rien ne s’oppose plus à la traiter de criminelle. Et ce d’autant que, vue de nos démocraties qui se targuent de se comporter en vaillantes missionnaires d’idées généreuses et protectrices de droits dits humains, nous nous estimons légitimés à la juger!

Notre ex-« Darius national » , Darius Rochebin donc, invite la Femen scieuse d’une croix, seins nus à Kiev, en soutien aux Pussy Riot condamnées en 2012 pour avoir blasphémé en la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou.

Problème, la croix sciée par l’activiste ukrainienne n’avait rien à voir avec l’orthodoxie.

Ladite croix avait été érigée en 2004 par les catholiques uniates de Transcarpathie pour honorer la mémoire des victimes torturées et assassinées entre 1920 et 1930 par la Tchéka-NKVD. Les descendants des familles de victimes ont dû apprécier, à l’époque.

Mais au point où en est l’information, peu importe l’inculture!

La femme a d’ailleurs été choisie en son temps par François Hollande pour incarner la Marianne du timbre. Sa parole, donc, est d’or, surtout pour déclarer le sang versé en Ukraine vendu contre des litres de gaz russe.

Cela dit, citons ce mea culpa d’Eric Brunet et son invitation faite à Dimitri de Kochko.

Sauf que, sans cesse, celui-ci a été interrompu, entre autre par l’invité récurrent qu’est l’ancien espion venu du froid. L’ensemble de l’émission est accessible ici. Pour visionner la partie relative à l’Ukraine, aller avec le curseur vers la 2e heure de la vidéo.