La Tribune de Genève de ce 30 décembre annonce, en manchette, oui, le regard que porte sur l’Ukraine le Professeur Georges Nivat.
Erudit, intellectuel de haut vol, fin connaisseur de la Russie et du monde slave, on est bien sûr enclin à découvrir son propos. Il a été mon Professeur et je lui conserve respect et estime.
Mais alors, quand on lit cette phrase, « Jusqu’à la dernière année avant la guerre, il y avait moins de dix morts dans le Donbass. », là, on demeure au bas mot très perplexe. En réalité, on s’interroge, la rédaction aurait-elle laissé passer quelques zéros au chiffre articulé par Georges Nivat?
Quant aux centaines de milliers de blessés et au million d’exilés, où sont-ils?
En son temps, il avait lu plusieurs sujets de ce blog, consacrés à la Russie. Il y avait réagi et m’avait dit ne pas toujours partager mon point de vue mais avait estimé mes contributions utiles.
Dans cet entretien de la Tribune de Genève, j’ai bien sûr reconnu son approche. Je me suis tout de même étonnée qu’il esquive la question linguistique qui a pourtant mis le feu aux poudres dans le Donbass.
Dans un tout autre genre et dans un contexte différent, c’est le petit-fils du Général de Gaulle qui a été interviewé. Le discours tranche avec celui du Professeur Nivat
Le seul lien qu’on pourrait voir entre eux, s’il le fallait, serait la foi chrétienne que chacun d’eux affiche. Pierre de Gaulle répond aux question d’Irina Dubois, du Dialogue franco-russe.