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Tyrannes, oui, le féminin de tyran existe et ici, évoqué au pluriel

Tyranne, avec un n ou deux, oui, le terme existe. Il n’aura donc pas à être créé par autant de revendicatrices d’égalité entre les sexes ou entre les genres comme on préfère dire aujourd’hui.

Tyrannes donc ces jeunes femmes qui ont torturé une des leurs.

C’est 20 Minutes qui nous apprend comment une jeune Kosovare, au prétexte qu’elle aurait dénoncé une de ses compatriotes auprès de l’autorité de protection de l’enfant et de l’adulte, aurait subi sa vengeance.

Ce qu’on lit dans l’article a de quoi faire pâlir certains hommes qui très souvent se retrouvent ciblés par les femmes qui leur reprochent leur violence et pis encore.

Mieux, quand on apprend que l’une de ces bourrelles, le terme existe aussi et n’aura pas non plus à être inventé par les défenderesses d’égalités entre hommes et femmes, quand on apprend donc que l’une d’elles est « assistante en soins et santé communautaire », on en reste un peu perplexe.

Que pareille dose de haine féminine s’exerce sur une autre femme est une réalité.

Elle demeure néanmoins bien souvent ignorée ou disons qu’elle risque de trouver moins de femmes pour la dénoncer, toutes affairées qu’elles sont le plus souvent avec les hommes…

Pour rappel, j’en avais parlé, ici entre autre. 

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Covid-19, « vagues » bien vagues

Vous l’aurez constaté, il est souvent question de « deuxième vague » à propos de la Covid-19.

Après avoir sollicité le point de vue d’un médecin ORL, il en est ressorti que de « deuxième vague », il n’y avait pas. Nous étions toujours dans la première, même en Chine où l’on parle de nouveaux cas d’infection.

L’ avis de ce médecin se trouve d’ailleurs confirmé par celui d’Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à l’Université de Genève interviewé par le journal  Le Temps 

Tout est dans la manière donc, celle de communiquer, comme on dit.

On serait néanmoins content de parvenir, un jour, à y voir clair, dans cette crise, épidémie ou pandémie, à choix. Car on y a goûté au flou et à ce sentiment diffus de peur qu’il engendre.

Que ce virus soit une réalité es indéniable. Que les citoyen(ne)s lambda soit considérés aptes à recevoir des informations dignes de ce nom contribuerait d’autant à s’en protéger et à lutter contre lui.

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Un livre…

Ce 16 juin, la maison d’édition italienne qui a déjà publié mes deux premiers recueils de nouvelles en version bilingue italien-français, accueille sur son site le troisième, Novelle di nessuna parte /Nouvelles de nulle part 

Elisa Bonaldo, qui a traduit les deux précédents recueils, Novelle di Nessuno /Nouvelles de Personne et Novelle di niente / Nouvelles de rien a tenu à m’associer à son travail et je ne saurai jamais assez la remercier.

En effet, c’est le jour où les premières pressions ont commencé à viser mon blog, autrefois hébergé sur la plateforme de la Tribune de Genève, qu’a débuté entre nous une intense et enrichissante collaboration.

Et puis, l’Italie a commencé à être durement touchée par la Covid-19 et rien n’assurait plus que le livre projeté puisse paraître, il est paru.

C’est Sylvie Bleecks qui a réalisé l’illustration de couverture de ce recueil, c’est elle aussi qui a signé celles des deux précédentes éditions italiennes tout comme celles des deux éditions suisses, bilingues anglais-français.

Elisa, Sylvie, Barbara, Michelangelo, vous qui avez oeuvré à l’élaboration de ce troisième recueil de nouvelles, j’aimerais vous dire mon émotion, mon amitié et ma profonde reconnaissance.

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En fait de deuxième vague…

En fait de deuxième vague supposée ou attendue du méchant virus venu d’on ne sait toujours pas où, c’est sur la vague de l’anti-racisme que surfe le monde médiatico-politique.

Comme si la censure exigée d’oeuvres perçues comme outrages à telle ou telle identité ne suffisait pas, ce sont des statues érigées en mémoire de personnalités historiques qui sont vandalisées.

Brader la mémoire collective ne grandit pas. Et davantage que ce mal au nom duquel se justifieraient autant de ses saccages, ce sont des radicalités qui se révèlent.

Qu’une souffrance soit ressentie au plus profond de leur chair par celles et ceux qui vivent une exclusion est une réalité.

Mais son mode d’expression fait la différence. Or se couper de ce qui a contribué, en bien et en mal, à l’accomplissement de soi, c’est s’amputer.

Dans ce sens, s’attacher à ne pas renier un passé mais au contraire, à l’intégrer, ouvre un horizon autrement plus prometteur que celui que borne la rage de détruire.

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Quand deux médias suisses se posent en juges de notre Monsieur Coronavirus, Daniel KOCH

Le monde médiatique d’après, en Suisse, s’en prend à celui qui a su rester mesuré dans son approche de ce qui s’est appelé crise, épidémie et pandémie.

Daniel KOCH, surnommé Monsieur CORONAVIRUS a refusé la peur.

Et pour cela, il est vertement critiqué par deux grands titres de la presse helvète. La Neue Zürcher Zeitung a ouvert les feux, suivie par la Tribune de Genève.

Inutile de dire qu’au vu de l’originalité dont font preuve nos médias, le point de vue émis par ces deux quotidiens ne tardera pas à être repris.

Et on nous aura ainsi « informés ».

Quand j’écrivais, ici-même, que la politique avait pris le pas sur la santé, d’aucuns s’en sont réjouis. Soit! Mais c’est sans compter le pouvoir médiatique qui, lui, se moque et de l’un et de l’autre!

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Covid-19, essai de troisième synthèse

Il est des êtres qui, soudain, apparaissent dans votre vie et la bouleversent. Par tel ou tel aspect de la leur, par tel ou tel comportement, par tel ou tel geste ou action.

La valeur que prend alors pareille rencontre décuple selon l’émotion ressentie. Positive, elle en fera un miracle, négative, une malédiction.

Ainsi en va-t-il d’autant de personnalités que l’actualité propulse sur le devant de multiples scènes médiatiques.

Les voici divines pour les uns, diaboliques pour les autres, la juste mesure devenant vite impossible à évaluer tant les positions s’affirment aussitôt tranchées.

La crise en lien avec le virus qui a paralysé la quasi totalité de la planète nous en aura donné l’exemple avec Didier Raoult et Bill Gates pour ne citer que ces deux hommes.

Le premier sanctifié, le second diabolisé ou l’inverse, les internautes se démènent en partages sur les réseaux sociaux pour le démontrer.

La réalité de l’un et de l’autre, qui la connaît vraiment quand l’auréoler ou la maudire ne relève que de jugements, voire d’a priori?

Trouver à ces hommes qualités ou défauts est un jeu d’enfant!

Est-ce à ce genre d’occupation que nous devons nous réduire tandis que loin d’elles se prennent les véritables décisions en relation avec notre santé?

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Demander pardon…

Anecdote peut-être pas car ce genre de gentille plaisanterie s’adresse en général à des personnes que l’on connaît et non à quelque passant(e)s au hasard des rues d’une ville.

Le gars était sympa, il n’était pas agressif lorsqu’il s’est adressé à moi.

Nous nous trouvions en sens inverse sur le même trottoir, il était accompagné d’une jeune fille à la couleur de peau blanche, lui, l’avait plus colorée, il devait avoir entre vingt et trente ans.

Arrivé à ma hauteur, il me lance soudain «  Vous me demandez pardon, non? » J’interroge, amusé il répète « Vous me demandez pardon, non? »

Toujours aussi interrogative et tout à fait prête au dialogue, je lui demande qui doit demander pardon à qui et de quoi, ne saisissant pas le sens de sa question.

Alors il sourit, se sent tout de même emprunté puis, face à ce singulier échange qu’il a initié, il précise « Je plaisante! »

Et il a continué son chemin et moi le mien.

Même sur ce ton badin, le fait que cet inconnu se soit ainsi adressé à moi dans la rue donne la mesure de l’influence du courant appelé « antiraciste ».

Rien de bien grave, en l’occurrence et pour cette scène de rue, juste révélateur.

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Covid-19, essai de deuxième synthèse

Ici et là, commencent à s’énoncer les appréciations de la période que nous venons de traverser en relation avec un virus dont on espère bien, un jour, savoir si les effets ont été tels que ceux qui ont justifié les mesures sanitaires décrétées par nos gouvernements.

On trouve ainsi divers points de vue d’ordre général et plutôt philosophique mais autant d’autres témoignages de personnes qui ont été concernées au premier plan et mobilisées en permanence.

Le personnel hospitalier, par exemple, qui peine à se remettre de ce qui a constitué son quotidien.

Les nombreux autres travailleurs et travailleuses, acclamé(e)s  pour leur labeur  « essentiel à la nation » et aussitôt retombé(e)s dans l’oubli.

Certes, des primes ont été versées. Mais ensuite?

Ensuite, réfléchir à ce qu’est un Etat, à ce qu’est une société, à ce que sont les multiples professions et métiers qui s’y exercent, à ce qu’est l’industrie d’un pays, par exemple.

Car c’est bien là que le bât a beaucoup blessé.

Lorsque s’est affichée aux yeux de toutes et de tous, l’extrême dépendance à la Chine, pour ne parler que d’elle, dans laquelle nos gouvernements ont placés nos pays.

Au seul profit de bénéfices à engranger? Lesquels, on est en train de les apprécier…

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Antiracisme oblige

Donc voilà, l’antiracisme agit.

Au nom d’une justice à rendre sans tribunal, il a le pouvoir de retirer d’une plateforme de diffusion, un film célèbre qui a valu le premier Oscar à une actrice noire, merci à l’ami qui se reconnaîtra de nous l’avoir rappelé.

Mais tout cela, à l’évidence, n’a pas dû suffire.

L’antiracisme a donc agi. Il a d’ailleurs le droit pour lui. Il rassemble des dizaines de milliers de personnes dans les rues, le méchant virus qui nous a confinés des semaines durant n’a plus qu’à bien se tenir.

Il va de soi que pareille mobilisation me touche et honore les réelles victimes du racisme. Et j’en connais qui m’ont raconté ce qu’elles avaient eu à subir de mépris et d’humiliation.

Je n’ai, par contre le souvenir d’aucune haine de leur part, d’aucune hargne à défendre leurs droits.

Tout comme ici et oui, j’y reviens encore une fois tant cette affaire rappelle celle qui a fait le tour du monde pour vous inviter à découvrir ce témoignage de la veuve de Cédric Chauviat et de sa fille, Sofia.

Vous n’y entendrez qu’un appel à la justice.

Et comme le relèvent les participants à l’émission, aucune haine, seule une grand force spirituelle et le désir que ne s’effrite pas la confiance à accorder à la politique et au droit.

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Floyd, Chauviat, morts par étouffement des suites d’une arrestation policière. Mobilisation mondiale pour l’un, silence pour l’autre

Affiché en manchette du journal Le Courrier, le titre qui figure en illustration de ce sujet interpelle.

Parce que des images ont fait le tour des médias, des réseaux sociaux et que de nombreuses personnalités se sont mobilisées, la mort de George Floyd enflamme bien au-delà des seuls Etats-Unis d’Amérique.

Mais pourquoi polariser l’attention sur le seul racisme qui serait à l’origine de la violence qui a coûté la vie à George Floyd quand on sait que la couleur de peau ne retient pas la police d’actes meurtriers?

Car sinon, pourquoi Cédric Chauviat serait-il mort ce 4 janvier 2020 à Paris d’une fracture du larynx après avoir, lui aussi crié qu’il étouffait?

Cet accent mis sur l’acte raciste fausse le débat en ceci qu’il qualifie une violence policière dont meurent des citoyens de n’importe quelle couleur ou origine.

Dans ce sens et si le racisme n’est en rien à minimiser aux USA ou ailleurs, le mettre autant en avant est dénier le sens de la vie de toutes les autres victimes d’actes meurtriers commis par les forces de l’ordre.