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Humanité et misère

Questions, polémiques, partages d’informations, le COVID-19 alimente échanges et controverses à défaut de presque tout autre sujet de réflexion ou d’actualité.

Il y a une évidence à cela, inutile de le dire.

Qu’on n’y ait cru ou pas, la courbe exponentielle des personnes testées positives au coronavirus n’a pu laisser indifférent, sauf à être soi-même dans un état tel que plus rien n’a d’importance.

Dans nos seules sociétés de pays dits développés ou riches, ils doivent se compter par milliers, ces gens qui n’ont, pour tout autre horizon. que les ultimes gestes à accomplir pour leur survie.

A l’image de cet homme rencontré dans les rues de Genève ou de cette femme, aussi.

Songe-t-on à leur apprendre les mesures élémentaires d’hygiène à respecter dans le contexte actuel de pandémie liée au coronavirus?

Et même si c’était le cas, rien ne garantit que le message passe. Alors? Comment agir avec ces gens-là?

Les laisser poursuivre leur quête au gré de rues quasi désertes? Et d’autant de poubelles dégarnies vu la rareté de passant(e)s ou de celles et de ceux enclin(e)s à s’intéresser à leur sort?

Nous sommes en lutte contre un mal qui nous oblige à autant de mesures difficiles à faire entendre à qui n’a cure d’hygiène.

Cependant, puisse la misère d’autant de personnes ne pas être condamnée à l’oubli, c’est ce qu’on ne peut que leur souhaiter, que nous souhaiter.

Car il en va de leur humanité et de la nôtre.

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Coronavirus, scènes de rue

Genève, à l’heure du coronavirus ou Covid-19, ce sont ses habitant(e)s confiné(e)s mais pas trop, ce sont ses rues et ses places désertées mais pas tout à fait, c’est une ville comme de nombreuses autres.

Lorsqu’on se croise, on respecte la distance préconisée.Les visages sont, parfois barrés de masques, les âges des personnes « de sortie »  paraissent variés.

Un homme, hier soir, c’est dans l’une des principales artères commerçantes de la ville qu’il avançait, sur une trottinette qu’il arrêtait aux abords de poubelles.

Sa main y plongeait sans autre inquiétude que celle de lui fournir de quoi manger.

Quant à cette femme, dans la même grande artère commerçante mais ce soir, elle s’adressait aux rares passant(e)s en espagnol. Et si l’on ne comprenait pas ce qu’elle voulait, elle crachait au sol.

Genève, le coronavirus et ses habitant(e)s, une histoire qui ne doit pas différer de celle de tant d’autres villes de par le monde.

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Russophobe ou pas?

Un article publié sur le site du « Point » attire inévitablement l’attention de qui aime ou pas la Russie.

Vais-je m’attirer l’accusation de russophobe si je le partage ici? Qu’à cela ne tienne, autant faire part d’un souci, celui qui m’anime envers toutes mes amies et tous mes amis russes.

En Suisse, nombre d’entre nous ont eu le sentiment que rien ne nous arriverait. Nous avons peu à peu découvert que nous n’étions pas plus épargnés que d’autres.

Je me rappelle bien l’annonce du premier cas à Genève, par exemple. S’en sont suivis de très -trop?- nombreux autres depuis.

Alors, souhaitons aux Russes d’être protégé(e)s et mieux que nous! Souhaitons que cet article ne soit qu’un parti pris de plus qui vise à dénigrer Vladimir Poutine.

De tout coeur en pensée avec tant de personnes déjà atteintes de par le monde.

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COVID-19, autorités en cause? La perfection n’est pas de ce monde

Tandis que l’on reproche à nos autorités de ne pas avoir agi en amont ou de trop en faire dans le cadre de la pandémie qui touche le monde entier, il me semble que la critique est trop aisée.

Très facile, en tous les cas, à proférer tandis que l’on ne peut imaginer face à quelles pressions de tous ordres nos élu(e)s sont soumis(e)s.

Loin de moi de faire l’apologie de pouvoirs en place mais de laisser à chacune et à chacun le droit à l’erreur.

On trouve toutes sortes de réactions outrées jusqu’à savantes sur les réseaux sociaux. Emises par autant d’internautes qui se réfèrent à tel ou tel expert pour juger et condamner.

Quand on sait que désormais près d’1 milliard de personnes sont confinées de par le monde, que partout le virus agit, qu’aucun pays n’y échappe, je pense qu’il serait temps de remiser les propos accusateurs.

Non, je ne me substitue à aucun « procureur » comme cela a pu être énoncé sur un réseau social bien connu. Je tente juste, comme nous toutes et tous, de faire face au mieux à tant d’inconnues.

L’humour, en pareil cas et la créativité valent autant que les mises au pilori de tel ou tel mauvais génie. Merci à Charles o5, d’avoir partagé cet article en commentaire dans le sujet précédent de ce blog.

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COVID-19, crise et réflexions

En cette période si singulière de notre Histoire collective, les initiatives en tous genres se multiplient. Tout autant les réactions, les interprétations et les polémiques.

On ne change pas la nature humaine aussi vite et une crise, bien au contraire, ne fait que la révéler.

Imaginer qu’il y aurait un « avant » et un « après » la pandémie qui nous atteint, est tout aussi probable que non.

Probable, oui, au plan purement factuel.

Les familles endeuillées, les familles endettées, les familles déchirées, décomposées ou recomposées pour l’occasion.

Mais au plan plus généralement humain, pensez-vous vraiment qu’un changement s’observera? A suivre….

Cela dit, on prône le confinement, il a d’évidents avantages à ne surtout et en rien minimiser. Il a malheureusement et aussi ses inconvénients.

Un triste exemple vient de le démontrer, une femme est décédée, en proie à la violence de l’homme contraint, sans doute, à partager avec elle la surface d’un appartement.

Cela s’est passé à Genève, dans un quartier dit « aisé », cela risque de toucher n’importe quelle ville et n’importe quelle quartier si ce n’est déjà le cas.

Mais voilà, le souci du moindre risque, salutaire en l’occurrence vu la rapidité avec laquelle le COVID-19 se propage, ce souci ne peut tout.

Rien ne peut jamais tout.

Mais face à la perspective morbide, ne seraient-ce que les rayons dévastés des magasins d’alimentation l’ont largement prouvé déjà, on se précipite sur ce qui apparaît comme gage de  survie.

On agresse qui menace. Car se montrer solidaire, l’entend qui le veut bien.

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Merci à la RTS

J’aimerais, ici, saluer le travail d’information remarquable réalisé par la RTS (Radio Télévision Suisse).

Je songe, en particulier à l’émission spéciale qui a a été animée par les trois journalistes, Isabelle Moncada, Alexis Favre et Darius Rochebin.

Je ne saurais que vous la recommander pour autant que vous y ayez accès.

Souvent, je me suis montrée (très) critique face à cette chaîne publique mais toujours le dialogue a été possible avec ses journalistes que je ne manquais jamais de tenir au courant de mes prises de position.

Or là, vraiment, le souci de faire au mieux honore les équipes mobilisées pour nous.

Hier 19 mars, une autre émission a été diffusée qui montrait ce qui avait été réalisé à Singapour pour lutter contre le coronavirus.

Là aussi, l’intérêt du reportage était manifeste mais tout autant sinon surtout l’avis du Professeur Didier Trono qui a rappelé que comparaison n’est pas raison.

En effet, l’Asie avait tiré la leçon des ravages causés par le SRAS et avait su anticiper ceux qu’engendrait le Covid19.

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A celles et ceux qui savent ce qu’il en serait du coronavirus

Il serait peut-être temps de réaliser que la Russie va procéder comme nombre de pays et adopter les mesures de confinement. Ecoles et crèches bientôt fermées, tout comme musées, théâtres et autres lieux publics etc…

Alors à celles de mes amies ou pas vivant en Russie qui ont réagi lorsque j’ai fait part d’un point de vue qui sollicitait l’humilité plutôt que la certitude de « savoir », je souhaite bon courage sinon bonne chance!

Maintenir toutes sortes de certitudes, brandir tel ou tel avis d’expert pour se démarquer de cette pauvre masse qui subirait, est un choix.

Le jour où l’une ou l’autre d’entre ces personnes auront à découvrir qu’autant de leurs convictions auront à céder face à une brutale réalité, peut-être reviendront-elles à de meilleures considérations.

Le fait est que me voir accusée de « racisme » pour avoir osé m’exprimer sur le mur d’une de ces personnes vivant en Russie et lui faire part d’un autre point de vue que celui qui minimise ou évoque l’intoxe, a quelque chose d’assez piquant.

J’en parlerai à celles et ceux qui me considèrent, au contraire, comme « agente du Kremlin », ça pourrait peut-être les faire réviser leur jugement à elles, allez savoir par ces temps  où accuser prévaut?

Comme quoi, la mesure est décidément sans cesse à chercher et à rappeler.

 

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Coronavirus, respect

Ne serait-il pas temps de cesser les comparaisons entre pandémie due au coronavirus et épidémie due à la grippe?

Ne serait-il pas temps de cesser de se référer au passé en invoquant la grippe espagnole qui n’en a eu d’espagnol que le qualificatif?

Franchement, je ne souhaite à aucune ni à aucun de ces averties commentatrices et tout aussi avertis commentateurs de vivre ce que vivent déjà nombre de patients et leurs familles.

Que des questions se posent, oui. Que des réactions s’expriment, oui aussi.

Mais que la mesure soit gardée, serait-ce là faire part d’un voeu pieux?

Nous luttons contre un virus mortel qui n’a rien de comparable avec celui de la grippe pour la simple et bonne raison que la rapidité exponentielle de ses ravages l’en distingue.

Nous luttons contre un virus qui nous met en danger mais nous avons encore de quoi vivre contrairement à tant d’autres peuples en guerre.

De tout coeur, je tiens, ici, à dire mon immense respect pour le personnel soignant et pour autant de celles et de ceux qui travaillent dans l’ensemble des différents services qui oeuvrent au bien-être de la population.

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François Hollande avant Emmanuel Macron

Pour la deuxième fois, un Président français déclare son pays être « en guerre ». Emmanuel Macron, ce 16 mars, François Hollande, le 16 novembre 2015.

La formule est-elle vraiment adéquate quand on sait ce que vivent les pays et leurs peuples en guerre dans de nombreuses régions du globe?

Non, la guerre contre le terrorisme de François Hollande et celle d’Emmanuel Macron contre le coronavirus n’ont rien à voir avec ce qu’ont été, ne seraient-ce que les deux dernières guerres mondiales.

Jusqu’à nouvel avis, nous jouissons de biens de première nécessité et ne recevons aucune bombe qui dévasterait nos foyers.

Cela ne minimise en rien les dégâts causés par le terrorisme ou le virus, de loin pas. Il s’agit simplement de rappeler que les mots et les expressions ont un sens.

Et que nos Présidents respectifs, en lettrés qu’ils sont -pour l’actuel en tous les cas- le savent.

La situation que nous connaissons est certes difficile pour nombre d’entre celles et ceux qui la subissent de plein fouet. Mais ne la confondons pas avec celle que vivent tant des nôtres ailleurs sur la planète!

Merci pour elles et eux, merci pour leurs enfants.