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Deux institutrices coupées en deux à Gorlovka, « le gouvernement ukrainien bombarde sa population » déclare Anne-Laure Bonnel

Qui sait ce qui se passe encore dans le Donbass?

Qui sait que des femmes sont coupées en deux? Celles et ceux qui auront suivi l’émission de Pascal Praud sur CNews. Pascal Praud qui aura pris l’initiative d’interviewer Anne-Laure Bonnel.

Il a été question d’elle dans le précédent sujet de ce blog.

Et quand elle fait part de ce qu’elle a vu et filmé, ces enfants dans les caves et ces deux institutrices coupées en deux, comment se sent-on?

Ce sont des faits, insiste-t-elle.

Et ces faits, ces massacres, se perpétuent tandis que l’on ovationne un Président qui laisse tuer les siens. Oui, bien sûr, toute guerre est une boucherie, argument à sortir en cas de malaise.

Merci, Anne-Laure Bonnel, merci Pascal Praud, merci CNews, d’avoir donné à voir une réalité que bien de nos journalistes, entre autre ceux de la Radio Télévision Suisse, se gardent de montrer.

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Donbass, huit ans de silence complice de nos élites médiatico-politiques

Pas un jour ne passe sans lire telle ou telle explication à la guerre en Ukraine. Pas un jour ne passe sans observer les partis pris et les jugements qui en découlent.

Pas un jour ne passe sans que des témoignages de celles et ceux que cette guerre concerne au premier chef ne me soient livrés.

Il y a une semaine encore, qui savait ce qu’étaient « les accords de Minsk » dont tant de savantes personnes parlent désormais?

Il y a une semaine, qui avait entendu parler du Donbass?

Anne-Laure Bonnel a réalisé un documentaire sur cette région meurtrie. Il date de 2015. C’est quand même pas hier ni il y a une semaine, non?

Ce documentaire a été diffusé.

De manière si confidentielle que j’imagine bien que vous n’en avez pas eu connaissance. Alors le voici, regardez-le! Et regardez ce qu’Anne-Laure Bonnel a déclaré tout à l’heure sur CNews!

Merci pour les victimes qui sont aussi celles dont on ne parle pas beaucoup sinon pas du tout.

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Courage, fuyons! Merci de prendre connaissance de cette lettre ouverte du 3 juin 2014

Le 3 juin 2014, soit il y aura bientôt huit ans, je m’adressais aux Autorités de mon canton, Genève.

Je publiais une lettre ouverte sur ce blog autrefois, je le rappelle, hébergé neuf ans durant sur la plateforme des blogs de la Tribune de Genève qui l’a fermé en février 2020 après des plaintes portées à mon encontre.

Peu importe, ce blog a été sauvegardé de justesse et transféré ici.

Le 3 juin 2014 donc, je m’adressais aux Autorités genevoises et envoyais aussi mon propos sous forme de courrier de lecteur à la Tribune de Genève qui l’a retenu mais en lui donnant un autre intitulé, ce qui est son droit le plus strict.

Après cette lettre, pensez-vous que j’aurais eu quelque réaction que ce soit de nos édiles?

Aucune. Silence total. Courage, fuyons, comme avait si bien su me l’écrire un journaliste sur un réseau social bien connu, après que j’y avais partagé un sujet de blog sans doute contraire à la haute déontologie de la RTS au compte de laquelle il oeuvrait et oeuvre encore.

Pour lire cette lettre, il vous suffit de cliquer sur ce qui s’affiche en bleu ici.

Vous aurez ainsi tout loisir de mesure le courage de nos élu(e)s, certes, de l’époque… Merci de votre attention, merci de suivre ce blog.

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Guerre en Ukraine, raisons de mon engagement

Qui ne serait triste de ce qui se passe? Une guerre est toujours effroyable.

Tout autant le parti pris avec lequel nos médias ont commenté ce qui s’est d’abord appelé « crise ukrainienne » en 2014, avant de devenir la guerre fratricide du Donbass.

Plus de 350 sujets de mon blog en ont traité. 

La violence sévit toujours dans le Donbass. En apprenez-vous quelque chose de la part de vos médias de référence?

En 2014, je suis allée en Crimée pour me porter au secours d’un ami russe hospitalisé après avoir été tabassé et délesté de tous ses biens par des bandes de voyous qui ne parlaient pas russe.

Trop faible et démuni, sa famille étant dans l’impossibilité de lui venir en aide, je suis partie de Genève pour le ramener à Moscou.

Pourquoi vous dire cela?

Parce que je suis affligée de la partialité de nos médias qui ont façonné depuis des années l’opinion occidentale pour la rendre hostile à la Russie.

Cet ami, hélas décédé depuis lors, savait faire la part des choses. Comme nombre de ses compatriotes, d’ailleurs! Alors, de quoi se mêlent tant d’ignorants donneurs de leçons? 

La Russie n’a jamais été l’ennemie de l’Europe.

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Ukraine, la guerre, ses images, ses victimes

Images de civils ukrainiens dans des abris, dans les stations de métro, longues files d’exilés, les chaînes de télévision ne manquent pas de les montrer, comment y demeurer insensible?

L’épreuve endurée par tant de ces personnes, qui la nierait?

Ce terrible sort, ce sont pourtant bien ces mêmes médias qui se sont appliqués, huit ans durant, à n’en faire part que de manière à peine occasionnelle et très sélective.

Huit ans d’une guerre que j’avais d’emblée qualifiée de fratricide et dont aucun de nos journalistes n’a voulu montrer les images terrifiantes de civils lourdement handicapés s’ils restaient en vie.

Non, il suffisait de les traiter de « rebelles » et de « pro-Russes ».

Aucune raison, donc, de se soucier de leur sort? Aucune raison d’apitoyer les téléspectatrices et les téléspectateurs avec de longs reportages sur ce qu’ils enduraient?

Ils avaient choisi leur camp, le mauvais donc, le russe?

Enfermés dans des caves des mois durant, c’est là que les enfants seraient voués à rester selon les déclarations le Président de l’époque, Petro Poroshenko dont le régime n’hésitait pas à bombarder à l’aveugle écoles, hôpitaux et bâtiments où vivaient ces « rebelles ».

Et c’est ce même Président Poroshenko qui a été invité à célébrer les 70 ans de la libération du camp d’Auschwitz tandis que son homologue russe, lui, n’avait pas été le bienvenu.

J’en avais parlé sur mon blog, j’ai aussi écrit à la Présidente de la Confédération helvétique de l’époque.

Et qu’on ne vienne encore pas me dire que je soutiens l’offensive russe. Je rappelle des faits. Masqués, oubliés quand ils n’ont carrément pas été tout simplement niés.

Ma tristesse est infinie. Tout autant mon sentiment d’injustice face à autant de discrimination dans le choix des images de la part des médias dits mainstream.

Une victime est une victime, qu’elle soit « pro-russe » ou ukrainienne.

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Donbass, huit ans de guerre non médiatisée et des victimes civiles jamais dénoncées

Huit ans de guerre dans le Donbass, car il faut le dire, les tirs des deux camps, celui de Kiev et celui des républiques séparatistes n’ont jamais cessé.

Huit ans de guerre dans le Donbass et autant de spécialistes invités à s’exprimer dans les médias pour nous expliquer qui en porte la responsabilité.

Huit ans de guerre dans le Donbass dont se sont détournés tant de celles et ceux qui, désormais, n’ont de cesse d’en parler.

Pour en dire quoi? Tout et n’importe quoi car personne ne s’est jamais penché sur le sort des populations russophones du Sud-Est de l’Ukraine.

Retrouvées du jour au lendemain sous le coup d’un décret ne reconnaissant plus leur langue comme nationale. Retrouvées du jour au lendemain menacées dans leur identité profonde de russophone.

Je le redemande ici, quel Suisse serait content de devoir soudain parler un seul des 4 idiomes reconnus jusque là et, de fait, de devoir oublier sa langue maternelle comme langue officielle du pays?

Mais qui le mentionne encore, ce fait, pourtant publié par Le Monde dans son édition du 25 février 2014?

C’est si simple d’accuser sans savoir. C’est si simple de relayer des slogans qui devraient frapper les esprits. C’est avant tout cautionner des crime de guerre.

Car oui, des civils sont morts en masse dans le Donbass. Dans le silence le plus absolu de nos démocraties si soucieuses de droits humains.

 

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Donbass: huit ans de guerre larvée dans l’indifférence totale de la « communauté internationale »

Puisque vous êtes informés par les médias qui se soucient surtout de ce qui se passe d’un côté de la ligne de front qui sépare les Républiques indépendantes de Donetsk et de Lughansk du reste de l’Ukraine, voici de quoi compléter votre approche.

Cet article, augmenté de vidéos, vous donnera ainsi une autre idée de la situation.

Tant d’interprétations se lisent sur ces tristes événements que je ne souhaite pas en rajouter. Juste proposer un complément d’information afin que les esprits ne se focalisent pas d’un seul côté.

Quand on songe à ces populations qui, depuis huit ans vivent dans une tension permanente dont se rappellent soudain nos journalistes qui la martèlent journée faite, qu’en conclure?

Trop pour être énoncé ici.

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Campagne électorale française, guerre qui n’a intéressé personne jusque là, nouvelle plainte pour agression sexuelle…

Campagne électorale française avec ses petites phrases et ses trahisons, guerre en Ukraine qui, alors qu’elle dure depuis 8 ans déjà, n’a jamais trop préoccupé les esprits, nouvelle plainte pour agression sexuelle contre Jean-Jacques Bourdin,  en vrac, quelques sujets d’actualité.

Parler d’une campagne dont on ignore toujours si l’un des, sinon le principal concerné présentera sa candidature a quelque chose d’assez piquant.

Parler d’une guerre qui n’a pas été déclarée mais qui, larvée, compte déjà 14’000 victimes, des dizaines de milliers de blessés, et au moins un million d’exilés, c’est tenir en haleine de manière cynique un public.

Quant à ces femmes qui, des dizaines d’années plus tard, se rappellent avoir été agressées par un journaliste et portent plainte contre lui, avec force détails intimes, c’est à se demander ce qu’elles visent.

Se « réparer »?  Se venger? Quel est le sentiment qu’éprouvent ces plaignantes lorsqu’elles trouvent étalées dans les médias les scènes sexuelles qu’elles disent avoir subies?

Que des hommes soient lourds, exhibitionnistes, oui. Mais qu’on le révèle si tard doit-il être compris comme le fait d’un traumatisme majeur?

Je ne défends pas l’abus sexuel, loin de là. J’interroge.

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Comme si les démons du Kremlin s’en étaient pris à un pays dont les dirigeants ne souhaitaient que la démocratie…

Que de désinformation sur une situation grave qui a déjà fauché tant de vies, anéanti des familles, poussé d’autres à l’exil, condamné des enfants qui n’auront connu qu’une guerre larvée qui dure depuis bientôt huit ans et dont nos médias ne se sont plus souciés!

Je veux parler du conflit qui sévit dans le Sud-Est de l’Ukraine, à nos portes.

Des centaines de sujets de ce blog y ont été consacrés. Lequel d’entre nos médias qui s’époumonent en blâmes à l’encontre de la Russie, lequel d’entre eux a continué de se pencher sur le sort de populations sacrifiées sur l’autel d’intérêts qui les dépassent?

Parce qu’une guerre ne se mène jamais que d’un seul côté, évidence savamment omise par tant de « spécialistes ».

Comme si, par exemple, le massacre de la maison des syndicats à Odessa, le 2 mai 2014 n’avait jamais eu lieu. Comme si, ces « rebelles pro-Russes », brûlés vifs, enfermés dans le bâtiment, ne comptaient pas!

Comme si la mise à l’honneur d’un tristement célèbre Néo-Nazi à Kiev relevait du pur fantasme.

Comme si l’imposition de la langue ukrainienne en tant qu’unique idiome pour le pays dont une si grande partie de la population est russophone n’avait jamais été décrétée par le gouvernement!

Je ne peux m’empêcher de penser à ces femmes, à ces hommes, à ces enfants terrorisés à l’idée d’avoir à subir le feu. Des témoignages nous sont livrés mais curieusement, ils n’émanent que d’un seul camp. Celui qui risque d’être « envahi » par la Russie.

Et aux populations des Républiques indépendantes de Louhansk et de Donetsk, la peur leur serait-elle donc épargnée?

Mais qui ose encore penser que les victimes sont d’un seul côté et les coupables du seul autre? Serait-on encore assez naïf pour intégrer pareil récit idiot? Que nos médias d’Etat invitent donc enfin à s’exprimer des spécialistes qui ne soient pas inféodés à une doctrine!

Qu’ils offrent de quoi réfléchir plutôt que d’asséner leurs inepties! Oui, le terme convient, il a même valu sa démission à un haut-gradé allemand. Il en a été question ici, du sort advenu à ce Vice-Amiral.

Il serait grand temps de s’interroger sur ce qui justifie autant de parti pris contre la Russie.

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Tensions en Ukraine, regards

Voici un intéressant échange de points de vue que nous propose RT en français en relation avec les tensions qui mettent aux prises Ukraine et Russie, sans compter les autres qui s’en mêlent.

Je vous invite à le découvrir ici.

Au regard du battage médiatique occidental qui entoure la situation, il est bon de disposer d’autres considérations pour s’en faire une idée tandis qu’elle nous est présentée de façon si souvent unilatérale.

Même cette chaîne d’Etat qu’est la Radio Télévision Suisse oublie la déontologie à laquelle elle est soumise. Plus aucun souci d’objectivité ne l’anime lorsqu’elle diffuse, non plus de l’information mais de la propagande qui ne masque même plus sa russophobie.

De nombreux exemples ont été cités sur ce blog et transmis à ladite chaîne. En vain.

Il ne s’agit pas, encore une fois, de dire que la Russie est merveilleuse ou que son Président serait le meilleur. Non, il est juste question de rétablir un équilibre dans les conceptions qui en sont rendues journée faite par tant de nos journalistes.