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Ukraine, Russie, médias et sécurité

La visite à Moscou du Président de la République française a été diversement commentée, c’est normal.

La lecture que j’en ai trouvée sur le site du Centre de Recherche sur le Renseignement me semble intéressante,  je vous propose de la découvrir ici.

L’initiative d’Emmanuel Macron de rencontrer Vladimir Poutine serait, selon cette analyse, plutôt positive.

L’auteur explique pourquoi et son point de vue s’appuie sur des éléments dont peu sinon aucun média n’a fait mention, leurs experts et spécialistes ou correspondants privilégiant le bruit autour d’une invasion de l’Ukraine par la Russie.

Mieux, en nous servant à la moindre occasion sa batterie de clichés sur la Russie, sur la démocratie qu’elle bafoue, sur son rêve de domination et j’en passe, le monde médiatique ne démontre que les limites de ses connaissances.

Il suffit d’observer comment, depuis 8 ans que dure la guerre en Ukraine, le sempiternel « retour de la guerre froide ? » est apparu en intitulé d’articles, de documentaires ou d’émissions diverses.

Quelle originalité! De quoi vraiment se faire une idée de la situation!

Bref, rien de jamais très stimulant dans ces débats dont les personnalités invitées sont souvent les mêmes. Combien d’entre elles osent repousser les limites de propos acceptables pour bousculer les esprits endormis par tant de leitmotivs rabâchés à souhait?

Comme s’il était bien trop risqué de comprendre le point de vue russe.

Comme si on allait se compromettre à le commenter de manière autre que celle qui doit être. Comme si, se satisfaire d’évoquer les « intentions » du  « Maître du Kremlin » quand il n’est pas le « Tsar » ou  l’éternel « ancien du KGB« , protégeait.

De quoi, au juste?

 

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1 Comment

  • Reply Richard Jean-Jacques 9 février 2022 at 23h39

    L’article du Centre de recherche sur le renseignement est. ce me semble, fort bien documenté. Il donne en outre une image aussi nuancée que complète de la complexité de la situation actuelle, où l’ignorance de l’histoire le dispute, malheureusement à la mauvaise foi occidentale, aussi peu soucieuse de rigueur et d’honnêteté intellectuelles que de sérénité de jugement et d’impassibilité affective.

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