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Ukraine-Russie, sommets d’incompétence et de mauvaise foi

Comment continuer d’évoquer, ici, une situation que d’intenses négociations s’activent à détendre mais avec, ô combien de peine quand elles butent sur l’incompétence au plus haut niveau?

Preuve en est la déclaration de la cheffe de la diplomatie britannique!

À la question que lui pose son homologue russe de savoir si elle «reconnaissait la souveraineté de la Russie sur Rostov et Voronej», contestant que les troupes russes se situent à la frontière ukrainienne, la dame répond:

«La Grande Bretagne ne reconnaîtra jamais la souveraineté sur ces territoires».

C’est son ambassadeur en Russie qui a dû signifier à Liz Truss que ces territoires se trouvaient déjà en Russie. On brise quel plafond de verre d’incompétence, là?

Ce 9 février, de son côté, Infrarouge de la RTS, a consacré son émission à l’Ukraine.

Son intitulé interroge sur une guerre en Europe. Parmi ses invités, deux représentants de la diplomatie suisse rappellent, heureusement, ce que j’ai pour ma part évoqué ici.

D’une part la question de savoir comment les Suisses réagiraient si la politique linguistique mise en place par l’Ukraine après le coup d’Etat leur était imposée, d’autre part, le lien profond -qualifié d’émotionnel par l’Ancienne Présidente de la Confédération Helvétique- qu’elle a découvert unir Russes et Ukrainiens en 2004.

Au moins ces deux aspects si essentiels auront-ils été cités!

Parce qu’alors, pour faire face à la dureté des propos tenus envers la Russie par une politologue française -dureté relevée par l’animateur de l’émission lui-même- il les fallait bien, ces rappels et merci à Yves Rossier et Micheline Calmy-Rey!

Mentionner les 14’000 morts de la guerre dans le Donbass comme s’y est employée Marie Mendras, en duplex depuis Paris, c’est bien, tout autant de citer le million d’exilés mais présenter ce sinistre bilan en laissant clairement penser au public que la responsabilité n’incombait qu’à la Russie, là, vraiment, non.

Et que Marie Mendras ne soit pas même touchée par la grâce d’une once de sentiment de mauvaise foi, là on plane…

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Suites de la tournée diplomatique d’Emmanuel Macron à Moscou, Kiev et Berlin

Hier, j’ai partagé avec vous une analyse de ce qui se joue autour de l’Ukraine.

Le déplacement d’Emmanuel Macron à Moscou, Kiev et Berlin aura au moins eu le mérite de susciter d’intéressantes réactions médiatiques en France.

Plusieurs sont à citer, parmi lesquelles celle de Yann Barthès, de Léa Salamé et Nicolas Demorand qui, tous trois, ont reçu le même invité, Dominique de Villepin.

C’est sans parti pris que je le cite, certains d’entre vous sachant sans doute qu‘un de mes ouvrages lui a été consacré.

Sans parti pris donc et ce d’autant que je ne partage pas tout ce qu’il dit. Entre autre le fait que, selon lui et il n’est pas le seul à le penser, la Russie supporterait mal que l’Ukraine offre une vitrine démocratique au regard de ce qu’elle-même représente.

Sur ce point-là, il y a vraiment de quoi discuter et on y reviendra.

En attendant, l’intervention de l’ancien Premier ministre français dans ces deux émissions destinées au grand public offre de quoi élargir un peu son horizon et alimenter sa réflexion sur une situation qui ne souffre plus d’être considérée de manière simpliste.

Le  Figaro, pour sa part, consacre un article éclairant sur la tournée diplomatique d’Emmanuel Macron.

On y lit, entre autre, le jeu d’influences auquel participent Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne et France et comment les entretiens du Président français avec ses homologues russe et ukrainien s’inscrivent en pareil contexte.

Au moins, grâce à cette initiative prise par le Président français, aura-t-on eu droit, dans les médias hexagonaux, à des considérations plus tempérées et moins réductrices sur la Russie et sa soi-disante volonté d’invasion de l’Ukraine.

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Ukraine, Russie, médias et sécurité

La visite à Moscou du Président de la République française a été diversement commentée, c’est normal.

La lecture que j’en ai trouvée sur le site du Centre de Recherche sur le Renseignement me semble intéressante,  je vous propose de la découvrir ici.

L’initiative d’Emmanuel Macron de rencontrer Vladimir Poutine serait, selon cette analyse, plutôt positive.

L’auteur explique pourquoi et son point de vue s’appuie sur des éléments dont peu sinon aucun média n’a fait mention, leurs experts et spécialistes ou correspondants privilégiant le bruit autour d’une invasion de l’Ukraine par la Russie.

Mieux, en nous servant à la moindre occasion sa batterie de clichés sur la Russie, sur la démocratie qu’elle bafoue, sur son rêve de domination et j’en passe, le monde médiatique ne démontre que les limites de ses connaissances.

Il suffit d’observer comment, depuis 8 ans que dure la guerre en Ukraine, le sempiternel « retour de la guerre froide ? » est apparu en intitulé d’articles, de documentaires ou d’émissions diverses.

Quelle originalité! De quoi vraiment se faire une idée de la situation!

Bref, rien de jamais très stimulant dans ces débats dont les personnalités invitées sont souvent les mêmes. Combien d’entre elles osent repousser les limites de propos acceptables pour bousculer les esprits endormis par tant de leitmotivs rabâchés à souhait?

Comme s’il était bien trop risqué de comprendre le point de vue russe.

Comme si on allait se compromettre à le commenter de manière autre que celle qui doit être. Comme si, se satisfaire d’évoquer les « intentions » du  « Maître du Kremlin » quand il n’est pas le « Tsar » ou  l’éternel « ancien du KGB« , protégeait.

De quoi, au juste?

 

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La mort du coeur en plein Paris.

Vous avez sans doute appris comment le photographe suisse René Robert est mort à Paris, après une chute sur un trottoir.

Il était environ 21:30, selon ce qui nous est rapporté, il se promenait comme chaque soir et a chuté sans plus parvenir à se relever. Personne ne lui a prêté la moindre attention.

Et qui, à l’aube, a appelé les secours? Un SDF.

En d’autres termes, soit la rue de Turbigo -située au centre de Paris- était vide lorsque l’homme de 85 ans est tombé, soit on est passé à côté de lui dans l’indifférence la plus absolue.

Une société dans laquelle seul un SDF réagit au sort adverse d’un être humain? Oui, c’est possible, la preuve!

Le froid qui a envahi le photographe suisse jusqu’à le tuer est celui de coeurs détournés du sentiment. Le froid qui a été observé dans la nuit du 19 au 20 janvier est celui d’une météo de saison.

Ce conte d’un nuit d’hiver honore l’humanité du SDF qui a secouru René Robert.

Et révèle la légèreté de tant de valeurs revendiquées par une société qui n’en peut plus de donner des leçons de « droits humains » à d’autres et de les juger.

En l’occurrence, c’est un des siens qu’elle a condamné à mort.

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Ukraine et désinformation, lisez ce cri du coeur!

C’est une forme de cri du coeur, cet article qui m’a été transmis par une amie.

Un cri du coeur qui va au-delà de celui que j’ai moi-même lancé. Vous y lirez quelques rappels concernant l’Ukraine, rappels que j’ai signalés mais là, c’est bien davantage encore que vous trouverez!

Je vous invite donc très vivement à découvrir ce qui est écrit ici et tout autant les commentaires qui suivent.

De jour en jour, je me demande comment nos journalistes peuvent encore se sentir bien à désinformer sur la situation en Ukraine. Sont-ils, sont elles aux ordres pour ne devoir rendre compte d’une situation que de manière arbitraire?

Au manque total de respect de leur public, s’ajoute la faute.

Oui, le devoir de chaînes d’Etat est d’informer de manière aussi objective et neutre que possible. Et on en est loin. Très loin. Depuis des années, je l’ai écrit ici. Et nous sommes nombreux à réagir.

Pour quel résultat? Le mépris.

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Comme si les démons du Kremlin s’en étaient pris à un pays dont les dirigeants ne souhaitaient que la démocratie…

Que de désinformation sur une situation grave qui a déjà fauché tant de vies, anéanti des familles, poussé d’autres à l’exil, condamné des enfants qui n’auront connu qu’une guerre larvée qui dure depuis bientôt huit ans et dont nos médias ne se sont plus souciés!

Je veux parler du conflit qui sévit dans le Sud-Est de l’Ukraine, à nos portes.

Des centaines de sujets de ce blog y ont été consacrés. Lequel d’entre nos médias qui s’époumonent en blâmes à l’encontre de la Russie, lequel d’entre eux a continué de se pencher sur le sort de populations sacrifiées sur l’autel d’intérêts qui les dépassent?

Parce qu’une guerre ne se mène jamais que d’un seul côté, évidence savamment omise par tant de « spécialistes ».

Comme si, par exemple, le massacre de la maison des syndicats à Odessa, le 2 mai 2014 n’avait jamais eu lieu. Comme si, ces « rebelles pro-Russes », brûlés vifs, enfermés dans le bâtiment, ne comptaient pas!

Comme si la mise à l’honneur d’un tristement célèbre Néo-Nazi à Kiev relevait du pur fantasme.

Comme si l’imposition de la langue ukrainienne en tant qu’unique idiome pour le pays dont une si grande partie de la population est russophone n’avait jamais été décrétée par le gouvernement!

Je ne peux m’empêcher de penser à ces femmes, à ces hommes, à ces enfants terrorisés à l’idée d’avoir à subir le feu. Des témoignages nous sont livrés mais curieusement, ils n’émanent que d’un seul camp. Celui qui risque d’être « envahi » par la Russie.

Et aux populations des Républiques indépendantes de Louhansk et de Donetsk, la peur leur serait-elle donc épargnée?

Mais qui ose encore penser que les victimes sont d’un seul côté et les coupables du seul autre? Serait-on encore assez naïf pour intégrer pareil récit idiot? Que nos médias d’Etat invitent donc enfin à s’exprimer des spécialistes qui ne soient pas inféodés à une doctrine!

Qu’ils offrent de quoi réfléchir plutôt que d’asséner leurs inepties! Oui, le terme convient, il a même valu sa démission à un haut-gradé allemand. Il en a été question ici, du sort advenu à ce Vice-Amiral.

Il serait grand temps de s’interroger sur ce qui justifie autant de parti pris contre la Russie.

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Tensions en Ukraine, regards

Voici un intéressant échange de points de vue que nous propose RT en français en relation avec les tensions qui mettent aux prises Ukraine et Russie, sans compter les autres qui s’en mêlent.

Je vous invite à le découvrir ici.

Au regard du battage médiatique occidental qui entoure la situation, il est bon de disposer d’autres considérations pour s’en faire une idée tandis qu’elle nous est présentée de façon si souvent unilatérale.

Même cette chaîne d’Etat qu’est la Radio Télévision Suisse oublie la déontologie à laquelle elle est soumise. Plus aucun souci d’objectivité ne l’anime lorsqu’elle diffuse, non plus de l’information mais de la propagande qui ne masque même plus sa russophobie.

De nombreux exemples ont été cités sur ce blog et transmis à ladite chaîne. En vain.

Il ne s’agit pas, encore une fois, de dire que la Russie est merveilleuse ou que son Président serait le meilleur. Non, il est juste question de rétablir un équilibre dans les conceptions qui en sont rendues journée faite par tant de nos journalistes.

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Prix Nobel de la paix 1990, Mikhaïl Gorbatchev en août 2014 déjà questionnait: « Qui menace les Etats-Unis? Qui? »

« Ils /les Etats-Unis/ s’érigent en défenseurs de la paix dans le monde entier. Mais la défense de la paix, c’est l’affaire de tous! »

Ainsi s’était exprimé Mikhaïl Gorbatchev. C’était dans le cadre d’une interview qu’il avait accordée à Darius Rochebin, alors encore en poste à la Radio Télévision Suisse (RTS).

J’en avais rendu compte, vous pouvez découvrir la séquence ici.

Nous étions en août 2014. Près de huit ans plus tard, qu’a-t-il été retenu de ce point de vue pourtant émis par un homme politique auréolé du Prix Nobel de la Paix, en 1990.

Jamais autant critiqué en Occident que ne l’est l’actuel Président de la Fédération de Russie, il est pourtant sur la même ligne.

Alors, est-ce être Poutinolâtre que de rafraîchir certaines mémoires sur qui menace qui et sur qui l’a dit ?

Est-ce relayer le « narratif du Kremlin » pour reprendre la formulation dont se gargarisent tant de personnes dites spécialistes de la Russie?

A vous d’en juger.

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Une démission au plus haut niveau, révélatrice…

Il est plus aisé de se débarrasser de toute personne qui remet en cause l’orientation de points de vue qui doivent s’imposer que de les remettre en cause, tout cela est bien connu et se vérifie une fois encore.

Il vous suffira de cliquer sur ce lien pour découvrir comment le chef de la Marine allemande a remis sa démission.

Extrait de l’article qui en témoigne: « Le vice-amiral Kay-Achim Schönbach va quitter ses fonctions «avec effet immédiat», a déclaré samedi soir un porte-parole du ministère de la Défense à l’AFP. Le haut gradé a déclenché une tempête diplomatique en qualifiant d’«ineptie» l’idée que la Russie puisse envahir l’Ukraine, alors que son propre pays -l’Allemagne – et ses alliés occidentaux mettent en garde contre ce danger depuis des semaines. »

Et vous doutez encore de pressions qui s’exerceraient en faveur de la bonne et juste parole à tenir sur la Russie ?

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Vladimir Poutine, l’écouter s’exprimer et comparer avec la propagande russophobe

Face à l’information lacunaire quand elle n’est pas mensongère, diffusée par des journalistes qui n’ont peut-être pas même idée de ce qu’ils énoncent, il me tient à nouveau à coeur de réagir.

Je l’ai admis ici, j’ai rêvé.

J’ai osé imaginer que, sur la Russie, l’information délivrée serait moins orientée. Hélas, j’ai dû me rendre à l’évidence que non, le traitement des faits reste identique à celui que j’ai tant de fois remis en cause.

Je vous propose donc de découvrir une séquence vidéo.

Il s’agit des réponses qu’apporte Vladimir Poutine, ce 8 janvier 2022, aux questions que lui pose une journaliste anglophone. Suivez-là avec attention, cette séquence, elle a l’avantage d’être sous-titrée.

Vous vous forgerez ainsi votre opinion sur ce qui vous est distillé en boucle dans la plus grande partie de vos médias. Et vous confronterez ainsi ce que déclare le Président russe  à tout ce qu’on vous raconte en permanence sur les intentions de « sa Russie ».

Même des personnes pas forcément russophiles commencent à mesurer le parti pris affiché par la quasi totalité de la classe médiatique, leurs invités compris.

S’alarmer de bruits de bottes, alerter mais contribuer à alimenter une réelle propagande ne paraît pas perturber ces professionnels de bien mauvaise foi.