Chaque jour qui passe permet de rencontrer autant de personnes qui ne pensent plus mais répètent ce qu’elles lisent, entendent ou voient dans leurs médias de référence et autant d’autres qui savent encore réfléchir par elles-mêmes et ne jeter qu’un oeil très critique sur ce qui est diffusé urbi et orbi.
Que l’on affiche une opinion et qu’on la défende est légitime.
Mais qu’on médiatise la haine pour soutenir un point de vue, semble passer dans certaines circonstances mieux que dans d’autres. Comme si la détestation pouvait être ciblée. Comme si on avait le droit de rejeter tel ou telle mais pas tel ou telle.
Comme s’il fallait influencer, orienter le dégoût et le rejet.
Constater à quel point les discours extrémistes et racistes se développent parce que les moyens leur sont donnés de manière très sélective est ce que Gilles Casanova relève sur RT France. Et non, Monsieur Casanova ne tient d’aucune mouvance « complotiste » ou « pro-Russe » quelconque.
Il est spécialiste de la communication, bien connu en France pour avoir animé deux ans durant une émission à ce propos sur France Culture et, auparavant été membre de la direction générale de groupes de communication, d’Europe 1 et de RMC.