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Histoire, Politique, Voix

C dans l’air s’offre « Poutine » à satiété

Bon, je me suis infligé l’une des émissions phare de France 5, C dans l’air.

Je me suis imposé la suffisance de la modératrice Caroline Roux, qui introduit l’émission en parlant d’un homme qui préside un pays dont on se demande ce qu’elle sait de l’Histoire, de la culture et du peuple.

L’homme, au hasard, Vladimir Poutine, le pays, donc, la vaste Russie qui s’étale sur, autrefois 11 fuseaux horaires désormais ramenés à 9 et qui compte près de 146 millions d’habitants.

On assiste, une fois encore, à un « débat » entre invitées et invités  qui font autorité pour parler du Président russe vu leurs publications et leurs fonctions.

Or qu’apprend-on à suivre cette émission? Pas grand chose d’autre que les habituels clichés, répétés en boucle.

Le pompon, c’est une jeune politologue qui le détient avec son  « Poutine vieillissant » qui a en face de lui un « Navalny hyper viril, hyper sportif, qui est une force de la nature qui survit au poison ».

C dans l’air, l’émission phare de France 5, pourrait nous amuser si elle n’était aussi suivie.

On parle, on parle, on tire des plans sur la comète, on donne telle ou telle intention aux pays de l’OTAN et à celui qu’on nomme tout simplement « Poutine » mais songe-t-on un seul instant à ce que vivent les populations du Donbass?

Dans le document diffusé à cet égard, on a osé relayer le doute quant à la mort du petit Vladik, l’enfant tué lors de l’explosion de mutinions larguées depuis un drone par le régime de Kiev. Il en a été question ici-même hier.

Une brochette d’invitées et d’invités qui nous débitent leurs analyses, sur la Russie et sur « Poutine » alors qu’à quelques heures de vol de Paris, la vie s’enfonce et se perd dans la boue d’une guerre qui n’en finit pas, voilà ce que nous sert cette émission.

Non, je ne soutiens pas « Poutine ». Je réagis à l’arrogance, je réagis à la propagande qui ne dit pas son nom et qui va jusqu’à relayer le déni de la mort d’un enfant.

Politique, Voix

Dans un petit cercueil blanc, Vladik. Mais selon nos médias, c’est la présence russe près de l’Ukraine qui inquiète…

Rappelez-vous, Aylan, l’enfant retrouvé mort sur une plage turque et dont l’image a fait le tour du monde. C’était le 2 septembre 2015. Aylan Kurdi symbolisait le drame de la migration, d’emblée, sa photo avait été dénoncée comme truquée, manipulée et destinée à attendrir.

Et nombre de rédactions s’étaient alors mobilisées pour s’élever contre pareil drame nié.

Voici que désormais, les autorités de Kiev en Ukraine procèdent de même. Elles rejettent l’image d’un enfant mort dans le Donbass dont la photo circule non pas sur les médias mainstream, non pensez donc, ceux-ci font part de la Russie, accusée de « masser ses troupes »  à la frontière ukrainienne… Non, la photo, a été partagée sur des canaux d’information bien plus confidentiels mais qui, pourtant, semblent déranger lesdites autorités kiéviennes puisqu’elles nient l’enfant de 5 ans tué.

Face à un tel déni, il aura donc fallu diffuser une vidéo des obsèques du si jeune défunt. Et, pour qui la visionnera, se retrouver dans la position de voyeur. Car tel est, hélas bien le cas, lorsqu’invité à devoir assister à l’incommensurable douleur d’une mère, d’un père et de grands-parents, on entre au coeur de l’événement qui se déroule autour d’un tout petit cercueil blanc.

A l’intérieur, repose Vladik, 5 ans, né durant la guerre qui sévit dans le Donbass depuis 7 ans.

Vladik, diminutif de Vladislav, aurait pu incarner l’espoir, or ce n’est que la violence qu’aura connu l’enfant, mort des suites d’une explosion de munitions larguées depuis un drone par le régime de Kiev qui continue de bombarder la population civile de la République populaire de Donetsk.

L’attaque a eu lieu près de Yenakijevo.

Vous n’en aurez évidemment pas entendu parler puisque c’est la Russie qui inquiète. C’est la Russie qui annexe, c’est la Russie qui menace, c’est la Russie qui tue tout ce qui dérangerait son pouvoir, enfants compris. Depuis le temps que vous l’entendez, le lisez, le voyez, depuis le temps que la Russie a tout faux!

Cependant voilà, il y a les coupables et les victimes et on sait déjà qui est qui.

La mort d’enfants devrait-elle donc être dénoncée ici et pas là? La mort d’innocents, condamnée ici et pas là? Les assassins ignorés ici et pas là? Les responsables pointés ici et pas là? La douleur de mères, soutenue ici et pas là? Où sont les grands titres de presse, où les chaînes de radio et de télévision qui, pourtant, savent trouver des enfants tués?

Et pourquoi ici et pas là?

Histoire, Politique, Voix

Les autoroutes de l’information

Dans un récent article du Figaro, il est question de la prochaine célébration du soixantième anniversaire de la conquête de l’espace par les Soviétiques. C’était le 12 avril 1961, en effet, que Yuri Gagarine s’envolait dans le cosmos.

Cet événement est évoqué avec un correspondant en Russie qui nous fait part de ce qu’il découvre dans la ville où a grandi le cosmonaute.

Comme si elle devait représenter le coeur même de l’aventure spatiale ou comme si elle devait être associée à ses débuts.

Et le journal belge Le Soir, de reprendre ce même article du Figaro, avec une nuance toutefois, la photo qui l’accompagne. Pour la variété des points de vue, on appréciera…

Mais les esprits critiques existent et c’est tant mieux. Nombreux sont ceux qui relèvent la condescendance avec laquelle est rapporté l’événement et qui rectifient aussi quelques allégations.

Quant à cet article du journal suisse 24 heures, il ne fait pas mieux que celui cité plus haut. Il met l’accent sur les « difficultés rencontrées par l’industrie spatiale russe depuis la chute de l’URSS en 1991. »

A nouveau, un commentaire remet quelques points sur quelques i.

Reste juste à savoir quelle influence peuvent avoir autant de regards qui refusent le dénigrement systématique de ce qui est russe, tant les rouleaux compresseurs médiatiques passent et repassent et repassent encore.

C’est que rien ne doit gêner le trafic engagé sur les autoroutes de l’information.

Politique, société, Voix

Où déjà « l’hostilité anachronique de la Russie » était relevée par ces mêmes haut gradés de l’Armée française, le 30 avril 2020

Dans la continuité du sujet publié hier sur ce blog, je vous propose de lire une tribune publiée par ce même groupe de haut gradés de l’Armée française qui s’adressait, ce 11 mars dernier, par une lettre ouverte au secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.

Ce texte-ci date du 30 avril 2020, soit il y aura bientôt un an et a été publié sur le même site du magazine, Capital

Le retour sur image ne manque pas d’intérêt tant il montre comment la France a tenté de négocier sa relation avec l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Au-delà des acrobaties pour afficher une posture gaullienne sans, pour autant, tourner le dos à l’OTAN, certaines manoeuvres fort habiles y sont relevées, telles celles de François Fillon pour ne citer que les siennes.

A lire ces militaires, on mesure d’autant les limites imposées désormais à la France alors que, même feu le Président Jacques Chirac entamait une approche, certes négociée mais tout de même, de réintégration de l’OTAN par la France. C’est finalement à son successeur Nicolas Sarkozy que la France devra la concrétisation de ladite réintégration devenue effective lors du sommet de l’OTAN à Strasbourg-Kehl, les 3 et 4 avril 2009.

La prise de position de ces haut gradés français est importante tant il est impératif de ne pas céder à la propagande qui ne dit jamais son nom parce qu’elle avance masquée et brandit l’épouvantail russe pour effrayer des populations qui, dociles ou par confort intellectuel, s’alignent sur la doxa imposée.

Et qu’on ne vienne pas soupçonner, voire accuser les signataires de cette tribune et de cette lettre ouverte d’être inféodés au Kremlin ou les traiter de « complotistes », mieux, de conspirationnistes comme l’usage le veut dès lors que l’on refuse de diaboliser un pays qui n’a rien d’un ennemi et encore moins d’une menace!

Histoire, Politique, Voix

Des haut gradés de l’Armée française s’adressent au secrétaire général de l’OTAN par une lettre ouverte

Plusieurs haut gradés de l’Armée française se sont adressés au secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg par une lettre ouverte. Comme celle-ci ne semble pas avoir plus que cela retenu l’attention de nos grands médias, elle vous aura peut-être échappé.

Je vous invite vivement à la découvrir ici, reproduite sur le site du magazine Capital.

Pareille heureuse initiative est à saluer et à souligner tant, dans le cadre de l’hégémonie du monde à viser, la question se pose de savoir quel pouvoir est à même de s’imposer pour enrayer un processus qui paraît si engagé que rien ne semble être en mesure de l’arrêter.

Autant de discours lénifiants, de défenses de droits humains brandis face à telle ou telle oppression, autant de mensonges énoncés tels d’incontournables faits jamais prouvés sont diffusés urbi et orbi que toute remise en cause de ce qui s’apparente bien davantage à de la vile propagande est aussitôt étouffée.

Rien de nouveau, hélas, à ce que la répression soit toujours dénoncée ailleurs que chez soi.

En l’occurrence, nous vivrions sous de si cléments cieux qu’ils seraient à protéger de menaces désignées de manière aussi arbitraire qu’infondée et que l’on s’acharne à faire passer auprès des populations avec le concours complaisant de nombreux médias.

Combien de fois ne nous a-t-il été asséné que la Russie, parfois précisée « de Poutine » était un pays redoutable voire infréquentable? Car c’est bien de la « menace russe » dont il est question, entre autre, dans cette lettre.

Et il est réjouissant que des militaires dénoncent l’instrumentalisation qui en est faite et la désinformation qui l’accompagne. On ne compte plus les journalistes qui s’en abreuvent et abusent d’autant  la bonne foi de leur public.

Saura-t-on ce qui sera répondu à ces haut gradés de l’Armée? Seront-ils invités à aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte? Seront-ils aimablement remerciés de leur missive qui sera aussitôt oubliée?

L’Histoire a, certes, souvent montré où mène l’aveuglement guerrier et, surtout, comment il est difficile de le freiner quand domine la farouche détermination de vaincre à n’importe quel prix. Mais le fatalisme doit-il être de mise? Non et mille fois non tant il signe la résignation et la défaite.

Puisse le message porté par ces militaires être entendu, pour la paix et l’avenir des peuples!

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La décadence de la France et le Pape François en débat, osé et réussi

Ni fan de d’Eric Zemmour et encore moins de Michel Onfray, j’avoue avoir suivi avec plaisir et intérêt le débat qu’ils ont mené sur CNews ce 26 mars dernier.

Et ce d’autant qu’avec les thèmes principaux de discussion qui leur était soumis, on pouvait craindre le pire. Jugez-en vous-mêmes, la décadence de la France, réalité ou fantasme et puis, le Pape François.

Autant dire que le risque d’embourbement était à redouter mais c’était sans compter l’excellence de l’éditorialiste et du philosophe, qu’on les apprécie ou pas, la preuve, je vous invite à les découvrir ici.

De ce que Michel Onfray avait énoncé de l’Arménie à propos de laquelle il revient dans ce débat, il en avait été question ici. C’était début décembre 2020, le philosophe rendait compte de son séjour dans le Haut-Karabagh.

Traiter de l’apogée et du déclin des civilisations, des démocraties avec leurs majorités et leurs minorités revendicatrices et du Pape qui plus est, tout cela en une heure était non seulement osé mais réussi.

Ce genre d’exercice est-il vain? Non, au contraire, il vaudrait d’être renouvelé et surtout dans les conditions qui ont été celles de cet échange, à savoir l’écoute et le respect de la parole de l’autre.

Et puis, le recul aussi, indispensable à l’évaluation d’une situation quelle qu’elle soit.

Culture, Politique, société, Voix

La dangereuse quête du même

Vous vous souvenez, sans doute, de ce qu’a déclenché comme réactions l’annonce d’une maison d’édition de solliciter l’une des meilleures écrivains des Pays Bas pour traduire en néerlandais la poétesse intervenue lors de l’investiture du Président Joe Biden.

Il en avait été question ici-même. La première, parce qu’elle était blanche et non binaire, a été considérée comme incapable de se mettre dans la peau de la seconde, noire et donc de traduire son oeuvre.

Pas plus tard que ce 24 mars au soir, dans le cadre d’une émission de la RTS, « Infrarouge », un point de vue similaire a été défendu, cette fois en relation avec l’humour. Est accepté celui qui est émis par un « même », rejeté celui qui ne l’est pas.

En d’autres termes, les mêmes se comprennent entre eux. Les autres, dehors!

Peut-être aurez-vous la patience de suivre ce débat télévisé indiqué en lien ci-dessus jusqu’à son terme, je vous le souhaite car l’effort consenti en vaut la peine, ne serait-ce que pour mesurer l’état de la situation.

On peut, certes, convoquer la sagesse qui dit que « qui se ressemble s’assemble » ou, de manière plus directe, « seuls les fous comprennent les fous ».

D’accord mais avec cela, se créent les ghettos. Avec ce regard sur autrui, se construisent les murs pour se protéger. Avec pareille approche, l’autre devient l’ennemi à abattre.

Et tout cela, bien sûr, au nom des droits humains, des victimes, des exclu(e)s et j’en passe.

Si le multiculturalisme, la reconnaissance des genres, transgenres et autres différences de races amènent à autant d’entre soi, la société est menacée d’éclater en autant de groupes identitaires.

Parce que lorsque la perception qu’a autrui de soi dérange à ce point qu’on l’agresse pour faire valoir sa « différence », c’est dans la guérilla qu’on se jette.

Politique, société, Voix

Genève, la population n’est-elle pas otage?

L’élection complémentaire dont l’issue du scrutin sera connue ce dimanche 28 mars prochain et qui tient Genève en haleine est instructive à plus d’un titre.

Elle révèle, entre autre, à quel point la politique, qu’elle se pose en défenderesse de « droits », de « valeurs », de « causes » ou « d’intérêts », se vit sur un registre d’ordre passionnel.

Bien sûr qu’elle exige un sens de la gestion et de l’administration, mieux, une maîtrise de ces domaines. Mais le tempérament et le comportement de la personnalité politique contribuent autant à la réussite ou à l’échec des actions entreprises.

Dans le cadre de l’élection complémentaire d’un Conseiller d’Etat que vit Genève, ces éléments ont été souvent évoqués car ils entrent largement en ligne de compte. Aussi et quel que soit le résultat du scrutin, seront-ils déterminants, que le vote ait été dit « utile » ou non.

En fait, l’ensemble de la population subit et subira les conséquences de la situation face à laquelle elle a été placée. Dire que c’est son vote qui s’exprimera dans les urnes est une manière élégante d’oublier qu’elle n’a guère eu d’autre choix que celui de se retrouver prise dans une alternative peu enthousiasmante.

C’est pourquoi il serait opportun de s’interroger sur ce qui a permis d’en arriver là. Rien d’illégal, certes et c’est bel et bien ce qui devrait interroger et ne pas être aussitôt passé à la trappe une fois connu le résultat du vote.

Je l’ai formulé ici-même, le propos a été publié par la Tribune de Genève dans son édition de ce 23 mars, je le maintiens tant il serait regrettable qu’une fois le ou la candidate élu(e), plus aucun retour sur cette embrouille ne soit opéré.

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Dégradation politique au plus haut niveau

Vous avez sans doute toutes et tous appris comment le Président démocrate états-uniens a traité son homologue russe. On aurait peut-être été plus sévère si les termes utilisés par Joe Biden envers Vladimir Poutine avaient été ceux de Donald Trump. On aurait peut-être -ou sans doute?- estimé que l’homme dépassait les limites que se doit de respecter tout Chef d’Etat envers un autre.

Rien de tel en l’occurrence, au contraire, on commente la réaction russe bien davantage que l’insulte américaine.

Le Monde compte des lectrices et des lecteurs lucides qui savent faire la part des choses comme en témoignent plusieurs commentaires déposés sous cet article. La Tribune de Genève parle de « propos chocs » et de « propos brutaux » dans un article consacré aux discussions entamées entre Etats-Unis et Russie à Moscou autour la situation en Afghanistan.

Un peu plus loin est évoquée la réaction du Président russe: « lors d’une visioconférence avec la société civile de Crimée, Vladimir Poutine s’en est donné à cœur joie pour moquer les propos de Joe Biden. «C’est celui qui le dit qui l’est», a-t-il ironisé dans l’un de ses habituels sourires moqueurs. »

On peut penser ce qu’on veut de Vladimir Poutine, le problème est ailleurs. Il est dans le constat d’un langage et d’un comportement politiques qui se dégradent au plus haut niveau.

Cependant voilà,  lorsque le peuple électeur se trouve face à un choix de candidat(e)s qui l’enthousiasme à un point tel que, s’il se résout à en élire un(e), il retiendra la ou le moins pire, on mesure l’ampleur des dégâts d’un système qui n’a rien d’autre à proposer que, selon la formule bien connue, la peste ou le choléra!

Comme énoncé dans le précédent sujet de ce blog qui concerne une élection locale, il demeure toujours possible d’interroger l’usage fait de nos « démocraties ».

Politique, société, Voix

Vote utile … ou désenchanté

Genève s’apprête à élire un Conseiller d’Etat en remplacement de celui, démissionnaire qui se présente à sa propre succession. Pareil cas de figure est plutôt inédit et suscite autant de passion que d’intérêt, de désintérêt ou de dégoût.

C’est le résultat du premier tour de scrutin qui a placé le candidat démissionnaire en deuxième position qui a créé la surprise davantage que le fait qu’il n’ait pas renoncé à se présenter à l’élection.

Car d’aucuns lui donnaient peu sinon aucune chance de victoire dès lors que son propre parti l’avait évincé de ses rangs et qu’un jugement venait d’être rendu à son encontre qui le condamnait dans le cadre d’une affaire d’ordre pénal.

Certes, il a fait appel, certes, il avait le droit de présenter sa candidature à cette élection.

Il n’en demeure pas moins que ses partisans et ses détracteurs s’époumonent à prouver au public que les agissements de l’homme doivent le porter au pouvoir ou au contraire, l’en exclure à tout jamais si possible.

Elire un menteur, un abuseur ou un surdoué de la politique victime de l’acharnement de ses pairs est à peu près le choix qui se présente à l’électrice ou à l’électeur qui ne voterait pas sa concurrente, arrivée devant lui au premier tour de l’élection.

Pour qui souhaiterait agir au mieux des intérêts du canton, est brandi le « vote utile ». Or comme il est revendiqué autant pour l’un que pour l’autre des deux candidats, on mesure le degré d’enthousiasme que suscite cette élection.

Bien sûr qu’en politique, on connaît ces situations qui obligent l’électorat à devoir choisir par exclusion sinon entre peste et choléra. Or c’est précisément le fait d’en arriver là, à ce genre d’alternative, qui devrait interroger!