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Ukraine, la guerre, ses images, ses victimes

Images de civils ukrainiens dans des abris, dans les stations de métro, longues files d’exilés, les chaînes de télévision ne manquent pas de les montrer, comment y demeurer insensible?

L’épreuve endurée par tant de ces personnes, qui la nierait?

Ce terrible sort, ce sont pourtant bien ces mêmes médias qui se sont appliqués, huit ans durant, à n’en faire part que de manière à peine occasionnelle et très sélective.

Huit ans d’une guerre que j’avais d’emblée qualifiée de fratricide et dont aucun de nos journalistes n’a voulu montrer les images terrifiantes de civils lourdement handicapés s’ils restaient en vie.

Non, il suffisait de les traiter de « rebelles » et de « pro-Russes ».

Aucune raison, donc, de se soucier de leur sort? Aucune raison d’apitoyer les téléspectatrices et les téléspectateurs avec de longs reportages sur ce qu’ils enduraient?

Ils avaient choisi leur camp, le mauvais donc, le russe?

Enfermés dans des caves des mois durant, c’est là que les enfants seraient voués à rester selon les déclarations le Président de l’époque, Petro Poroshenko dont le régime n’hésitait pas à bombarder à l’aveugle écoles, hôpitaux et bâtiments où vivaient ces « rebelles ».

Et c’est ce même Président Poroshenko qui a été invité à célébrer les 70 ans de la libération du camp d’Auschwitz tandis que son homologue russe, lui, n’avait pas été le bienvenu.

J’en avais parlé sur mon blog, j’ai aussi écrit à la Présidente de la Confédération helvétique de l’époque.

Et qu’on ne vienne encore pas me dire que je soutiens l’offensive russe. Je rappelle des faits. Masqués, oubliés quand ils n’ont carrément pas été tout simplement niés.

Ma tristesse est infinie. Tout autant mon sentiment d’injustice face à autant de discrimination dans le choix des images de la part des médias dits mainstream.

Une victime est une victime, qu’elle soit « pro-russe » ou ukrainienne.

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« Dénazifier l’Ukraine »… « vocabulaire grotesque » selon un envoyé spécial à Kiev

Ce soir, dans le cadre du 19:30, le téléjournal suisse français de la RTS, l’envoyé spécial à Kiev a estimé « le vocabulaire grotesque » utilisé par Vladimir Poutine de « dénazifier l’Ukraine ».

« Grotesque », les milices armées arborant l’insigne nazi? « Grotesque » le nouveau nom donné à l’une des plus grandes avenues de Kiev en honneur à Stepan Bandera?

Le 10 juillet 2016, j’ai consacré un sujet de blog à cet événement.

Stepan Bandera a collaboré avec l’Allemagne nazie en créant la légion ukrainienne sous commandement de la Wehrmacht. Vous l’ignoriez, l’Ukraine vous le rappelle.

Voici une vidéo dont j’avais indiqué le lien. Je vous invite très vivement à la découvrir au cas où elle vous aurait échappé.

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Guerre en Ukraine, quelques questions à Dimitri de Kochko, journaliste

-Dimitri de Kochko, bonjour et merci d’avoir bien voulu répondre à mes questions. Vous êtes un fin connaisseur du monde russe, vous-même êtes issu d’une famille de Russes blancs comme on les appelle, pouvez-vous vous présenter en quelques mots?

Dimitri de Kochko: –Je suis journaliste et responsable associatif de plusieurs associations franco-russes et en faveur de la russophonie. Mes ancêtres sont effectivement venus de Russie après la guerre civile dans les années 20. Mais aujourd’hui je vois les événements d’Europe occidentale et tente de m’y retrouver avec l’expérience professionnelle du  journalisme et le respect de la déontologie journalistique avec un parti pris pour la défense de nos intérêts européens (bien européens pas européistes) qui sont continentaux et peuvent être différents d’intérêts trans-océaniques. C’est pourquoi, je pense que le rejet systèmatique de toute information sourcée de Russie ou donnant un point de vue alternatif au discours convenu est une atteinte au droit à l’information et aux possibilités de jugement du citoyen.  C’est pourquoi, nous avons créé un site et un compte Twitter stoprussophobie.info qui s’efforce avec de très faibles moyens de fournir une réinformation pour agir en faveur des intérêts européens.

-Vous me savez sensible au discours médiatique sur la Russie. Or, ce 21 février au soir, vous avez été l’invité de l’émission Brunet & Cie, diffusée sur LCI. Avant votre arrivée sur le plateau, bien des propos ont été tenus sur la décision prise par Vladimir Poutine de reconnaître l’indépendance des deux Républiques de Lugansk et de Donetsk, dans le Sud-Est de l’Ukraine. Entre autre, certains poncifs plus qu’éculés en lien avec l’ex-URSS dont on s’obstine à déclarer urbi et orbi que le Président russe en a la nostalgie et que son souhait consiste à la rétablir ou peu s’en faut. Vous l’avez heureusement souligné, c’est tout le contraire que Vladimir Poutine a démontré dans son discours du 21 février au soir.

Dimitri de Kochko: -En effet, il a parlé non sans malice d’aider le régime actuel de Kiev de finir de « décommuniser » l’Ukraine. Ce dernier a détruit toutes les statues de Lenine qui a pourtant rattaché à l’Ukraine les régions du Donbass qui sont entrées en rébellion après le coup d’état de février 2014 et que Moscou vient de reconnaître, compte tenu du refus de Kiev d’appliquer les accords de Minsk signés en 2014-2015 et validés par le Conseil de sécurité de l’ONU.

Le régime de Kiev semblait vouloir marquer l’anniversaire du coup d’état de 2014 et profiter des J.O de Pékin en lançant une opération de nettoyage ethnique contre les populations du Donbass sur le modèle de ce qu’avaient fait les Croates en 1995 contre les Serbes qui vivaient depuis des siècles dans la région dite de la Krajina. Poutine avait déjà annoncé depuis des mois que la Russie ne laisserait pas massacrer ou chasser des compatriotes russes.

C’est pourquoi la décision a été prise, devant l’imminence d’une attaque kievienne préparée par une intense propagande occidentale sur une pseudo offensive russe contre l’Ukraine et la fourniture massive d’armement, certes obsolète mais néanmoins létal et utilisable par les bandes armées peu contrôlables qui sévissent actuellement et dans l’avenir contre n’importe qui. C’est par exemple le cas des missiles portables Stingers.

C’est en partie une des raisons de l’opération militaire lancée le 24 février contre les objectifs militaires ukrainiens et sur la ligne de démarcation avec les 2 républiques rebelles à Kiev.

L’autre raison étant la volonté d’obtenir des réponses sérieuses de la part des USA aux demandes de sécurité en Europe et de neutralité de l’Ukraine.

-On se gargarise aussi du fait que la Russie a rompu les accords de Minsk alors que ces accords n’ont cessé d’être bafoués par Kiev qui ne les a donc jamais appliqués. Pouvez-vous nous en dire davantage à cet égard?

Dimitri de Kochko: -C’est le refus de Kiev et sans doute de ses tuteurs américains d’appliquer les accords de Minsk pendant 8 ans qui a conduit à la situation actuelle.

-On sait la plus grande partie du monde médiatique occidental ne pas se montrer à une exagération près. Comme celle de ce présentateur du téléjournal de la Radio Télévision Suisse qui a publié, sur Twitter, à propos de la décision russe de mobiliser l’armée pour se porter garante de la paix dans les Républiques de Lugansk et de Donetsk: « l’invasion a commencé ». On lit aussi et on entend mentionné le terme d’« annexion » des deux Républiques alors qu’il s’agit de reconnaître leur indépendance. Qu’en dites-vous?

Dimitri de Kochko: -L’opération lancée ce 24 février n’est pas une invasion ni une occupation. Poutine a employé le terme dans son discours. Les Russes ont neutralisé les bases aériennes et les dca et mené une contre attaque contre les forces extrémistes qui ont attaqué les républiques de Lougansk et Donetsk. A mon avis, les 2 républiques que la Russie vient de reconnaître vont se reconstituer car une partie de leur région était encore sous administration kiévienne. Selon les informations russes, les soldats de l’armée ukrainienne ne combattent pas. Les affrontements ont lieu avec les milices « ukronazies » et divers mercenaires.

-On vous a aussi demandé, toujours dans le cadre de cette émission du 21 février au soir sur LCI comment réagissait l’opinion russe au discours de son Président. Merci de nous en dire quelques mots.

Dimitri de Kochko: – D’après des sondages, la population russe comprend les raisons de la politique suivie par le Kremlin. En fait, les gens sont très peinés par la situation que subissent depuis 8 ans les Ukrainiens et surtout ceux du Donbass.

-Lutter contre tant de désinformation sur la Russie est un combat de titan. Vous le menez sur votre site Stoprussophobie, on vous invite à vous exprimer sur LCI, il semble que d’autres médias vous réservent moins bon accueil…

Dimitri de Kochko: -Dans l’ensemble, les médias mainstream ne laissent pas de place à la parole alternative. Merci à vous d’alimenter l’information et la réflexion citoyenne. C’est bien le moins pour une Genevoise.

Et puis, voilà ce qu’on peut ajouter. On ne peut que déplorer que les accords de Minsk n’aient pas pu être appliqués et que la sécurité européenne ne puisse s’établir en garantissant la sécurité d’un pays contre un autre.

Si on veut, on peut dire que de nouvelles extensions de l’OTAN vers l’est ne sont pas la meilleure façon de garantir la paix.

Et rappeler que comme j’ai condamné les violations du droit international par les Américains et l’OTAN contre la Yougoslavie, la Libye, l’Afghanistan, le Yemen, la Syrie, je ne peux que déplorer la violation du droit international , même pour défendre les habitants du Donbass contre une tentative de nettoyage ethnique.

Merci, Dimitri!

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L’honneur définitivement perdu de la RTS, chaîne publique d’information

19:30, le téléjournal de la Radio Télévision Suisse, pour rappel, média d’Etat.

Sur la situation en Ukraine, la « communauté ukrainienne » est interrogée. Une femme témoigne du désir de son peuple de rejoindre l’OTAN. Un homme égrène ses aigreurs vis-à-vis de l’agresseur, russe donc.

Mais que savent nos journalistes de cette situation si complexe? Si peu, pour être aimable. Car à les suivre débiter la leçon dictée par le prompteur, ce sont à des perroquets que l’on a à faire.

Ce qui se passe au plan médiatique d’Etat n’est que propagande sinon complicité.

Complicité d’intérêts qui ont laissé détruire des civils dans le Donbass dans un silence assourdissant pour un média d’Etat qui ne manque pas une occasion de rappeler les violations de droits humains qui lui conviennent.

Mais quoi, les enfants nés dans les Républiques indépendantes de Lughansk et de Donetsk qui n’auront connu que la guerre, ces enfants seraient-ils donc quantité négligeable qu’on n’y ait jamais fait allusion?

Leurs proches, raflés par des obus ou des tirs de missiles chez eux, aux champs ou ailleurs, seraient-ils donc sans importance qu’aucun de ces vertueux journalistes n’en aient jamais parlé?

Mais c’est être Kremlinolâtre que de le rappeler, sans doute.

C’est si facile de lancer l’anathème quand la volonté de nier la réalité l’emporte. Ici, ce sont plusieurs centaines de sujets qui ont été publiés sur le Donbass et combien d’appels à la diplomatie et à l’humanisme?

A l’évidence mort sur la RTS.

Et je vous épargne l’émission qui a suivi le 19:30. Une « Mise au point » d’une partialité digne des chaînes de télévision les plus inféodées à ces mêmes « régimes » que la RTS conspue en permanence.

C’est simple, pour la RTS, on ne meurt que d’un seul côté de la ligne de front, dans le Donbass.

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Donbass, huit ans de guerre non médiatisée et des victimes civiles jamais dénoncées

Huit ans de guerre dans le Donbass, car il faut le dire, les tirs des deux camps, celui de Kiev et celui des républiques séparatistes n’ont jamais cessé.

Huit ans de guerre dans le Donbass et autant de spécialistes invités à s’exprimer dans les médias pour nous expliquer qui en porte la responsabilité.

Huit ans de guerre dans le Donbass dont se sont détournés tant de celles et ceux qui, désormais, n’ont de cesse d’en parler.

Pour en dire quoi? Tout et n’importe quoi car personne ne s’est jamais penché sur le sort des populations russophones du Sud-Est de l’Ukraine.

Retrouvées du jour au lendemain sous le coup d’un décret ne reconnaissant plus leur langue comme nationale. Retrouvées du jour au lendemain menacées dans leur identité profonde de russophone.

Je le redemande ici, quel Suisse serait content de devoir soudain parler un seul des 4 idiomes reconnus jusque là et, de fait, de devoir oublier sa langue maternelle comme langue officielle du pays?

Mais qui le mentionne encore, ce fait, pourtant publié par Le Monde dans son édition du 25 février 2014?

C’est si simple d’accuser sans savoir. C’est si simple de relayer des slogans qui devraient frapper les esprits. C’est avant tout cautionner des crime de guerre.

Car oui, des civils sont morts en masse dans le Donbass. Dans le silence le plus absolu de nos démocraties si soucieuses de droits humains.

 

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Ukraine-Russie, une guerre fabriquée de toutes pièces

À suivre l’évolution des pressions exercées sur l’Ukraine et la Russie pour les rendre ennemies, on risque bien d’assister au pire ou à l’heureux retournement.

Le pire? L’attaque sous faux drapeau.

L’attaque sous faux drapeau consisterait à engager des djihadistes -importés ou « réfugiés » en Ukraine– et les faire passer pour des séparatistes du Donbass qui auraient déclenché les hostilités envers Kiev.

La réponse ukrainienne s’imposerait alors, tout autant le soutien russe à ces évidemment faux combattants du Donbass.

L’heureux retournement serait le refus de l’Ukraine d’entrer en guerre avec la Russie.

Car il est avéré que le Président Zelenksi tempère les velléités guerrières des Etats-Unis, du Canada et de la Grande Bretagne. Le  Président américain a même été invité à se rendre à Kiev.

Honorera-t-il l’offre de son homologue ukrainien?

En cette Saint-Valentin que l’Occident célèbre, rêvons un peu et rappelons-nous ce qui lie Ukraine et Russie, en dépit de leur Histoire douloureuse.

Des centaines de milliers de familles sinon davantage encore sont déchirées par cette guerre fratricide.

Puissent ces liens dominer et empêcher le massacre programmé et relayé par tant de cynisme médiatique!

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Au-delà de la russophobie, nos médias façonnent une Russie ennemie

Si tout n’est pas mis en place pour préparer l’opinion publique à une guerre, alors qu’on nous explique comment autant d’alarmisme est relayé !

Mais surtout, si vous doutiez encore que l’ennemi est bel et bien la Russie, nos diligents journalistes ne manqueront pas de vous le faire comprendre, de force même et s’il le fallait.

Lisez un peu! « Vladimir Poutine évoque la possible utilisation de l’arme nucléaire. Le système d’abris de protection de la population serait-il efficace? »

Parler de russophobie, c’est peu dire!

Et même si nombre de personnes sont conscientes qu’on les balade au nom de soi-disantes informations, même si ce nombre de personnes existe, il semble bien en mal d’être en mesure d’exercer une quelconque influence …

Quand un va-t-en guerre a décidé de mettre le feu, il y a fort à parier qu’il ira jusqu’au bout de son intention. Le rôle que jouent tant de nos médias à relayer la guerre que préparerait la Russie, quelle instance l’évaluera un jour?

Semer la peur, prédire le pire, sacrée vocation pour autant d’oiseaux de mauvais augure!

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Ukraine, Russie, médias et sécurité

La visite à Moscou du Président de la République française a été diversement commentée, c’est normal.

La lecture que j’en ai trouvée sur le site du Centre de Recherche sur le Renseignement me semble intéressante,  je vous propose de la découvrir ici.

L’initiative d’Emmanuel Macron de rencontrer Vladimir Poutine serait, selon cette analyse, plutôt positive.

L’auteur explique pourquoi et son point de vue s’appuie sur des éléments dont peu sinon aucun média n’a fait mention, leurs experts et spécialistes ou correspondants privilégiant le bruit autour d’une invasion de l’Ukraine par la Russie.

Mieux, en nous servant à la moindre occasion sa batterie de clichés sur la Russie, sur la démocratie qu’elle bafoue, sur son rêve de domination et j’en passe, le monde médiatique ne démontre que les limites de ses connaissances.

Il suffit d’observer comment, depuis 8 ans que dure la guerre en Ukraine, le sempiternel « retour de la guerre froide ? » est apparu en intitulé d’articles, de documentaires ou d’émissions diverses.

Quelle originalité! De quoi vraiment se faire une idée de la situation!

Bref, rien de jamais très stimulant dans ces débats dont les personnalités invitées sont souvent les mêmes. Combien d’entre elles osent repousser les limites de propos acceptables pour bousculer les esprits endormis par tant de leitmotivs rabâchés à souhait?

Comme s’il était bien trop risqué de comprendre le point de vue russe.

Comme si on allait se compromettre à le commenter de manière autre que celle qui doit être. Comme si, se satisfaire d’évoquer les « intentions » du  « Maître du Kremlin » quand il n’est pas le « Tsar » ou  l’éternel « ancien du KGB« , protégeait.

De quoi, au juste?

 

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L’honneur discutable d’une candidate à l’Elysée

Depuis quelques temps, nous voyons tomber les unes après les autres, des figures masculines du monde médiatique et politique français, le courant #metoo portant les femmes à « libérer leur parole ».

Ainsi, Jean-Jacques Bourdin, dont il a été question ici, est-il visé par une plainte, déposée huit ans après les faits par une femme qui dit que son agresseur aurait tenté de l’embrasser de force.

Et l’homme en question d’être désormais suspendu de ses fonctions par son employeur qui va mener une enquête interne.

Pendant ce temps-là ses confrères créent un buzz médiatique qui d’ores et déjà condamne le présumé innocent qui n’a pas même donné sa version des faits.

Mieux encore, une candidate à l’élection présidentielle récupère la situation dont on ne sait rien sinon ce qu’en a dit la plaignante, et, face à Jean-Jacques Bourdin, se positionne en faveur des femmes au sujet desquelles elle déclare:

« Présidente de tous les Français, je ne laisserai plus aucune femme avoir peur de porter plainte. Et pour que la parole se libère, il faut que les femmes se sentent soutenues. Et avec moi, elles le seront ».

Ce genre de franchise dont se réclame Valérie Pécresse n’est que pure démagogie. Comme si la femme française avait besoin de pareille politicienne pour se sentir ne plus « avoir peur de porter plainte »…

Cette séquence télévisuelle révèle le malaise du journaliste, certes! Mais en dit tout autant d’une politicienne sans honneur.

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Ukraine et désinformation, lisez ce cri du coeur!

C’est une forme de cri du coeur, cet article qui m’a été transmis par une amie.

Un cri du coeur qui va au-delà de celui que j’ai moi-même lancé. Vous y lirez quelques rappels concernant l’Ukraine, rappels que j’ai signalés mais là, c’est bien davantage encore que vous trouverez!

Je vous invite donc très vivement à découvrir ce qui est écrit ici et tout autant les commentaires qui suivent.

De jour en jour, je me demande comment nos journalistes peuvent encore se sentir bien à désinformer sur la situation en Ukraine. Sont-ils, sont elles aux ordres pour ne devoir rendre compte d’une situation que de manière arbitraire?

Au manque total de respect de leur public, s’ajoute la faute.

Oui, le devoir de chaînes d’Etat est d’informer de manière aussi objective et neutre que possible. Et on en est loin. Très loin. Depuis des années, je l’ai écrit ici. Et nous sommes nombreux à réagir.

Pour quel résultat? Le mépris.