Plusieurs raisons ont présidé à l’ouverture de ce blog.
L’une d’entre elles a rejoint le désir de partager un regard citoyen et littéraire sur l’actualité. Consciente que je jetais une bouteille à la mer, je l’ai jetée.
Et chaque fois que je partage ici un sujet, le même sentiment m’anime, de nécessité et de plaisir. Nécessité parce qu’écrire est ma manière d’être au monde et que cette manière a pris les atours du plaisir.
Ce qui n’empêche bien sûr pas la tristesse ni l’amertume d’inspirer parfois ce que je publie sur ce blog.
En l’occurrence, assister aux prises de décision de personnalités placées en très haut lieu et se savoir condamné à les subir, n’entrouvre plus qu’à peine l’espace à l’espoir.
L’espoir qu’un grain de sable se mêle d’enrayer une mécanique infernale.
Entretenir cet espoir maintient debout mais exige de veiller en permanence à l’équilibre que l’on tient à garder pour éviter de vaciller et de sombrer.
Dans ce sens, écrire ici, constitue une force qui, partagée avec vous, accorde au moins un temps de répit. Celui auquel on voudrait se raccrocher pour refuser la fatalité.
Or elle encercle de plus en plus, vous me contredirez, je le souhaite!