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Qu’est-ce qu’une démocratie, la télévision nous l’explique…

Dans le cadre d’un reportage de la Radio Télévision Suisse (RTS) à Kiev, Philippe Revaz interroge un Archevêque qui lui apprend que l’Ukraine est « une nation européenne » et que, « malheureusement, la société russe est une autocratie de type asiatique ».

Quant à Vladimir Poutine, non, il ne serait pas le « diable », répond son interlocuteur auquel il s’adresse par un « Votre Sainteté ».

Le Président de la Fédération de Russie serait « une sorte d’Antéchrist de notre temps comme Staline et Hitler l’ont été. Il n’est pas le diable car nous autres Chrétiens savons que le diable est un ange déchu. Ce n’est pas un ange, il est humain. »

Notre journaliste écoute avec attention ces subtilités théologiques, à son public de s’y retrouver.

Sur une autre chaîne de télévision, française celle-ci, l’Ukraine est présentée comme un pays, démocratique dont le statut politique est contesté par son voisin, « autocrate » à nouveau.

Donc ce pays, qui interdit le 23 février 2014 à une grande partie de sa population de parler sa langue, le russe, et lui impose l’ukrainien, est une démocratie.

Donc ce pays dont deux Présidents successifs ont tiré sur leur propre peuple huit ans durant, est une démocratie. Donc ce pays qui raie d’un trait, le 20 mars 2022, l’existence de onze partis politiques est une démocratie.

La télévision réserve de beaux sujets de réflexion, tant au plan religieux que politique, décidément…

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En Ethiopie, on meurt de faim, on meurt brûlé vif, où sont nos médias? Où, nos droits humains à défendre?

La Tribune de Genève, dans son « live » de ce 13 avril accorde une large place à la réaction du directeur général de l’OMS face au comportement qu’il observe en relation avec l’attention portée à ce qui se passe en Ukraine et ailleurs dans le monde. Je cite l’article:

«Toute l’attention portée à l’Ukraine est très importante bien sûr parce que cela a un impact sur le monde entier, mais pas même une fraction (de cette attention) n’est donnée au Tigré (la région de l’Éthiopie dont il est originaire, soumise à un blocus dévastateur ndlr), au Yémen, l’Afghanistan, la Syrie et tout le reste», s’est ému Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse.

«Il me faut être direct et honnête, le monde ne traite pas la race humaine de la même façon. Certains sont plus égaux que d’autres», a lancé le docteur Tedros, paraphrasant l’écrivain George Orwell.

Pareille intervention et à ce niveau institutionnel et international est salutaire. Et rejoint ce que pensent de nombreuses personnes qui, au risque de choquer, précisent-elles, éteignent leur téléviseur ou ne lisent plus les journaux, n’écoutent plus les stations de radio qui semblent oublier que la faim, la mort et les exactions ne tuent pas qu’en Ukraine.

Bien sûr, comparaison n’est pas raison! Mais juste rappel oblige face à tant d’hypocrisie au nom de soi-disantes « valeurs ». C’est journée faite que vous suivez l’actualité en Ukraine. Pendant tout ce temps-là, on meurt d’autant d’abominations ailleurs dans le monde. Dans une indifférence digne du plus grand bafouage de ces mêmes « droits humains » au nom desquels on se mobilise depuis de nombreuses semaines.

Et c’est ce même silence, cette même indifférence de la « communauté internationale » qui a entouré 8 ans de guerre dans le Donbass. 8 ans durant lesquels les Présidents ukrainiens successifs ont tiré sur leur propre peuple. 8 ans durant lesquels, ce seul fait n’a alerté aucune de ces âmes si généreuses qu’elles se hâtent de dénoncer désormais, « l’envahisseur », « l’agresseur » et d’appeler même à l’affamer, comme cela a pu être écrit en commentaire dans un grand quotidien français.

A se demander encore comment pareils standards sont applicables. Aider les uns, oublier les autres. Afficher sur son profil d’un quelconque réseau social les couleurs des uns, ignorer superbement celles de tant d’autres. De là à mesurer les ravages opérés par « l’information » sur les cerveaux et les coeurs pour les réduire à portion si congrue de réflexion et d’émotion, il n’y a même plus un pas, le pas est franchi.

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Le Figaro a osé, il a montré l’ignominie.

La Russie, sanctionnée encore et encore, vous l’aurez sans doute appris.

Les pays du G7 ont annoncé jeudi interdire « de nouveaux investissements dans des industries clés de l’économie russe, y compris l’énergie », annonçant aussi « des sanctions supplémentaires contre le secteur de la défense russe » et contre des « élites » qui soutiennent la guerre.

Par ailleurs, le vote de l’Assemblée générale de l’ONU composée de 193 pays membres, a recueilli 93 voix en faveur de la demande initiée par les Etats-Unis de suspendre la Russie de son siège au Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

24 pays ont voté contre cette demande et 58 se sont abstenus. Mais les abstentions n’ont pas été retenues.

Dans ce contexte, honneur au grand quotidien français Le Figaro  – si pareil honneur peut être rendu-  d’avoir mis en ligne une vidéo montrant la charité avec laquelle les soldats russes sont achevés par leurs ennemis, ennemis soutenus par un Occident qui renouvelle de jour en jour sa haine de la Russie.

Or ce journal a osé montrer l’ignominie dont ont été victimes ses soldats.

Une abomination n’en excuse pas d’autres. Mais rendre publiques celles des deux camps, jette un autre éclairage sur la cruauté qui ne porte plus les seules couleurs d’un pays.

Je n’indiquerai volontairement pas le lien à l’article du Figaro.

Je l’ai trouvé sur un réseau social, cherchez-le si vous le souhaitez, le titre est sans équivoque. « Des images montrent des soldats ukrainiens achevant des militaires russes. ». Les images sont insoutenables, défient les limites de l’imaginable et pourtant elles sont vraies.

Ce quotidien a osé les diffuser.

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Sanctionner la Russie, clame  l’Occident. Depuis le temps qu’elle est mise au ban de nos démocraties…

À ce stade de la « communication » sur ce qui se passe, se passerait ou ne se passe ni ne se passerait en Ukraine, qui est en mesure d’affirmer quoi que ce soit sinon à partir de récits de témoins véridiques ou créés de toutes pièces?

Plus rien ne paraît fiable non plus, de ce qu’énoncent spécialistes et experts de tous bords.

À suivre ce qu’on nous rapporte, comment se faire la moindre idée que ce soit quand tant de versions se contredisent les unes les autres et que les souffrances multiples générées par la guerre sont, quoi qu’il en soit, insoutenables?

Sauf à être froid, indifférent ou cynique, aucun d’entre nous ne peut demeurer insensible à ce qui meurtrit. Dans ce sens, que reste-t-il quand tout est si confus, quand tout est si sordide, quand le sang est versé de part et d’autre et que les deux camps opposés se jettent l’opprobre?

Sanctionner la Russie, clame  l’Occident.

Depuis le temps qu’elle est mise au ban de nos démocraties, rien n’est plus aisé! Et cependant, est-ce vraiment ce qui règlera les affaires de ce monde, si juste que l’ennemi serait tout désigné parce qu’il a agressé un pays voisin?

Si seulement c’était aussi simple, cela se saurait!

Mais le seul fait de rappeler que bannir un pays dont on s’ingénie à montrer les noirceurs au profit d’un autre qui serait son innocente victime devient de plus en plus risqué alors que tortures et exactions semblent être le sinistre lot de toute guerre.

Il semble, néanmoins, que non. Que certaines guerres soient « propres » car menées au nom d’idéaux démocratiques…

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Ecrire qu’on ne cédera pas à la haine vouée à un pays serait-il devenu interdit?

Donc la Fédération de Russie est, plus que jamais encore, devenue paria.

Donc lorsqu’on ose ne pas la détester parce que l’on considère l’information qui la concerne comme particulièrement orientée, c’est que l’on cautionne les horreurs d’une guerre qui n’a pourtant rien à envier à d’autres et surtout pas à celle qui a laminé le Donbass huit ans durant.

Donc si l’on s’aventure à ne pas marcher dans le sens obligé, si l’on refuse la haine qui entoure la Fédération de Russie et ses 145 millions d’habitants dont plus de 80% soutiennent leur Président, c’est que l’on est indigne. La belle et sombre affaire que voilà…

Le peuple ukrainien se battrait pour la démocratie, insiste-t-on. Et oui, on le comprend!

Dans ce cas, les civils du Donbass qui ont tant perdu dans une guerre impossible à éradiquer faute d’accords de Minsk I et II respectés, est-ce si impensable de les comprendre eux aussi dans les horreurs qu’ils ont connues et qui ont été si peu relayées par nos médias sinon pour comptabiliser les pertes dites « ukrainiennes »?

Jusqu’à nouvel avis, les habitants du Donbass n’ont jamais été autres qu’Ukrainiens eux aussi!

Mais non, on les a d’emblée appelés « pro-Russes » ou « rebelles ». Or les exactions auxquelles ils ont été soumis par les forces de leur propre pays,  faut-il le rappeler, ont été aussi indignes de cette même humanité qui s’horrifie de massacres commis par l’armée russe!

Mais lequel de nos journalistes nous en aurait informés journée faite comme c’est le cas depuis plus d’un mois que dure la guerre en Ukraine?

Décidément, je ne me ferai jamais à cette sensibilité perverse, à cette information tordue, à cette indignation qui laisse dans le silence et dans l’indifférence, le sang versé d’autant d’êtres innocents en huit ans.

Attachée à mes pays d’origine que sont la France et la Suisse, je le suis. Respectueuse des valeurs que j’y ai acquises, tout autant. Et ce sont elles que je cherche, désespérément semble-t-il, quand domine pareil arbitraire qui juge et condamne.

Pas que la Russie, non, mais toute personne qui en parle autrement que comme elle devrait.

Pas plus tard que cette nuit, le précédent sujet de ce blog qui comptabilisait plus de 3’000 vues et de nombreux commentaires et réactions, a disparu mystérieusement durant la nuit du site où je l’avais partagé.

Ecrire qu’on ne cédera pas à la haine vouée à un pays serait-il devenu interdit?

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À vous autres, juges et censeurs!

Donc la Russie est à mettre plus qu’au ban de nos pays très démocratiques, elle est à exclure de tout ce qui fait leur dignité et leur grandeur, le respect de la vie, le respect d’autrui, des autres pays, des autres peuples, bref, de tout ce qu’elle ne cesse de bafouer.

Soit.

Et remettre en cause l’avis autorisé de qui juge et condamne sur la seule foi d’informations livrées par nos vaillants journalistes indépendants, bien sûr, et en rien compromis avec quelque pouvoir que ce soit, ne doit tout simplement pas être à l’ordre du jour.

Ce qui l’est en tout premier lieu est de bannir la Fédération de Russie et ses citoyens qui, désormais, soutiennent à plus de 80 % la politique de leur gouvernement, statistique émise par l’Institut Levada, étranger au Kremlin. Cependant, vous ne l’ignorez plus, le peuple russe est abreuvé de propagande et n’a pas le choix de la contester.

Vous en êtes persuadés, vous autres qui connaissez sur le bout des doigts ce pays, bien vous en prenne, après tout, chacune et chacun est libre de ses opinions si elles en sont. Et même d’imaginer son propre pays respecter la liberté d’expression, combien de vos compatriotes vous rassureront qui ont compris jusqu’où elle allait?

La nature humaine, son angélisme et ses noirceurs ne portent les couleurs d’aucun pays. Elles sont immanentes.

Mais on s’évertue à croire le contraire grâce aux moralistes qui se réfugient derrière les « droits humains » pour légitimer leurs sentences. La belle affaire quand ils écrasent de leur superbe leurs plus proches compatriotes qui ne pensent pas comme eux!

Aimer la Russie? Mais comment pouvez-vous? Et vous, eh bien continuez de la censurer et de la blâmer, si vous avez le sentiment de bien faire! La morale à deux sous se connaît. L’indignation très variable, tout autant.

Alors si, nonobstant ce fait, vous estimez que refuser de cautionner votre haine de la Russie équivaut à accepter l’innommable, libre à vous.  Depuis le temps qu’on vous martèle qu’elle est détestable, haïssable même, vous avez toute latitude d’en être convaincus.

Le mal est de son côté, les victimes d’exactions, elle seule en est responsable. Les milliers de civils tués dans le Donbass, les centaines de milliers de blessés et d’exilés, en aucun cas ne sont à imputer aux gouvernements et aux Présidents qui ont agressé leur propre peuple.

Non, tout cela est bien connu, les huit ans de guerre qu’aucun accord de Minsk n’a réussi à faire cesser ne sont que le fait de celui qui est la cible préférée de nos médias. « L’ancien du KGB », le « nostalgique » de lex-URSS et je vous passe les autres attributs qui lui sont prêtés.

Je vole au secours de ce Kremlin? Bien sûr puisque je serais, avec près de 250 autres personnalités, membre de ses réseaux! C’est une émérite Universitaire qui l’a écrit et publié en 2016, émérite Universitaire de laquelle TF1 et France inter, Francinfo n’hésitent pas à solliciter l’avis.

Une belle référence quand on sait qu’elle a été condamnée en 1ère instance et en appel pour diffamation.

Donc vous avez bien raison de continuer à accorder toute votre confiance à autant de « spécialistes ». Forts de leurs affirmations mensongères, ils vous les transmettent avec l’aplomb qui vous inspire le crédit à leur accorder.

Sentez-vous meilleurs et justes, « vous n’aurez pas ma haine », ce slogan vous rappelle-t-il quelque chose?

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Précisions

Ecrire sur la Russie sans verser dans un camp ou un autre relève de l’acrobatie tant le clivage est marqué.

Cela me renvoie au temps de mes études de russe où j’étais entourée de personnes qui militaient, qui pour Trotzky, qui pour Marx, qui pour Lénine ou pour les deux et s’époumonaient à défendre leur idole quand pour ma part, je me référais aux grands poètes et romanciers russes.

C’est dans la littérature, je l’ai partagé ici, que se trouve ma patrie.

Pourquoi? Mais parce que je rejoins Marcel Proust qui, dans Le Temps retrouvé, écrit que « la vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c’est la littérature ».

Pour vous dire, il y a 50 ans, le 28 février 1972, je dissertais sur cette citation. C’était au Collège Calvin.

Et si j’aime la Russie, c’est parce que sa littérature rend compte de cette « vraie vie », de cette « vie enfin découverte et éclaircie », de cette « seule vie par conséquent réellement vécue » que décrit Marcel Proust.

Mais depuis le temps que je partage, sur ce blog, des sujets consacrés à la Russie, je sais devoir faire face aux raccourcis qui, en définitive, ne révèlent que le goût des limites de celles et de ceux qui les empruntent.

Que ce soit par commodité, par stupidité, par ignorance ou autre, le résultat est le même.

J’ai espéré contribuer à des échanges dignes de ce nom. Ils ont été nombreux à pouvoir être menés en toute intelligence. Et j’en suis très reconnaissante à celles et ceux qui y ont participé.

Car je sais le point de vue que je propose inhabituel ou parfois, insolite.

Parce que je suis consciente que, le plus souvent, on préfère pouvoir se ranger derrière un avis tranché, sans ombrage, sans équivoque. Or rien n’est jamais limpide. Dans quelque situation que ce soit.

Et surtout pas lorsque la mauvaise foi et le mensonge s’en mêlent, s’emmêlent et emmêlent.

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Ceux « qui savent » et les autres, les « pro-Poutine », les « pro-Russes », les « russophiles » et quoi encore?

En gros, vous l’aurez compris, il y a ceux « qui savent » ce qu’il en est de la situation en Ukraine et les autres, les « pro-Poutine », les « pro-Russes » ou « russophiles », interpelés pour leur caution apportée à un « dictateur ». Comment peuvent-ils soutenir un pareil inique et sinistre personnage, tel est à peu près ce que déduisent ces savants experts de propos tenus qui ne rejoignent pas les leurs.

Parce qu’eux, ceux « qui savent », c’est le bon sens, qu’ils défendent. Ce sont les droits humains, bafoués par le despote sanguinaire, le tyran, à choix, les termes ne manquent plus pour désigner le Président d’un pays au sujet duquel on est si informé qu’on peut sans autre le définir.

Ainsi donc se forment les camps, depuis le temps, le principe est connu. Mais s’y résoudre?

Non. Parce que nous sommes tous concernés. Nous sommes tous confrontés à la bêtise et à la mauvaise foi ou aux deux ensemble. Nous sommes tous soumis au matraquage médiatique. Et tant qu’on y résiste, c’est la sensibilité à la nuance qui l’emporte.

Elle a certes fort à faire pour repousser les limites d’autant d’esprits suffisants!

Mais au moins ne s’y laisse-t-elle pas soumettre. Et ouvre-t-elle, pour qui le souhaite, un espace à la réflexion, au véritable échange et à la discussion autrement plus constructive que celle qu’offrent ces « tables rondes » autour desquelles on a toutes les chances d’être dores et déjà d’accord avant même de s’y asseoir.

Combien de ces soi-disants débats ne sont-ils pas, en effet, noyautés par le postulat de départ qui consiste à diaboliser le même? En l’occurrence et pour ce qui concerne la tragédie qui se joue depuis 8 ans à nos portes, en rendre seule responsable la Fédération de Russie.

C’est si simple que nos valeureux défenseurs de droits humains ne s’interrogent pas davantage. « Le maître du Kremlin » est … Tant de termes le désignent, du pire au meilleur pour qui défend sa politique que je vous laisse compléter.

Pour ma part, je me suis attachée, jusque là, à réagir au discours unilatéral qui, d’emblée juge et condamne. Cela a pu être compris par qui l’a bien voulu. Pour les autres, que leurs indécrottables certitudes les habitent, à jamais ou pas, à eux d’en décider.

 

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Cynisme absolu. On appelle cela réalisme, peut-être?

Vous pouvez lire tous les articles que vous voulez, écouter toutes les émissions de radio que vous souhaitez, suivre tous les documentaires ou reportages de télévision que vous estimerez intéressants, je pense qu’une seule séquence vidéo de 11 minutes 19 vous en dira bien davantage sinon tout ou presque de la situation actuelle en Ukraine et ses répercussions non seulement en Europe mais dans le monde.

Cette séquence vidéo, j’y avais déjà renvoyé le 22 septembre 2015 sur mon blog, soit il y a plus de 7 ans et demi. Je ne vous en dis pas davantage, je ne puis qu’instamment vous en recommander le visionnement en cliquant sur ce qui s’affiche en bleu ici.

Peut-être qu’alors, vous comprendrez ce qui se passe et comment deux pays que tant de liens du sang unissent, en sont arrivés à le faire couler à ce point. Surtout, vos idéaux pour certains, vos partis pris pour d’autres, risquent d’en prendre un coup. Mais ne serait-il pas temps de quitter le déni qui protège?

A chacun de vous d’en décider. Hélas, la tragédie est là et la destruction, massive.

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La liberté de publier la haine

On sait que les appels à la haine sont répréhensibles, me semble-t-il. Ou bien me trompé-je?

Car je m’interroge sur ce commentaire publié sous un article du grand quotidien français Le Monde dont on n’ignore pas les sympathies et les antipathies mais cela le regarde et c’est son droit de les afficher.

En revanche, est-ce tolérable de lire qu’il faut affamer la Russie?

L’article commenté est une tribune signée par le Prix Goncourt 2006, Johathan Littell, écrivain et cinéaste franco-américain.

Entendons-nous, chacune et chacun est libre de s’adresser à ses « chers amis russes ». Savoir s’ils le liront est une autre histoire.

Surtout lorsqu’on découvre, en commentaire, pareille injonction à la famine d’un peuple.

La littérature offre un espace où sont susceptibles de se déployer les abysses et les noirceurs de l’être humain, Jonathan Littell s’y est employé, entre autre dans son ouvrage couronné.

Mais qu’un grand quotidien français rende public ce souhait morbide au peuple russe, en réaction à la tribune de l’écrivain, laisse vraiment perplexe.