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Une démission au plus haut niveau, révélatrice…

Il est plus aisé de se débarrasser de toute personne qui remet en cause l’orientation de points de vue qui doivent s’imposer que de les remettre en cause, tout cela est bien connu et se vérifie une fois encore.

Il vous suffira de cliquer sur ce lien pour découvrir comment le chef de la Marine allemande a remis sa démission.

Extrait de l’article qui en témoigne: « Le vice-amiral Kay-Achim Schönbach va quitter ses fonctions «avec effet immédiat», a déclaré samedi soir un porte-parole du ministère de la Défense à l’AFP. Le haut gradé a déclenché une tempête diplomatique en qualifiant d’«ineptie» l’idée que la Russie puisse envahir l’Ukraine, alors que son propre pays -l’Allemagne – et ses alliés occidentaux mettent en garde contre ce danger depuis des semaines. »

Et vous doutez encore de pressions qui s’exerceraient en faveur de la bonne et juste parole à tenir sur la Russie ?

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Vladimir Poutine, l’écouter s’exprimer et comparer avec la propagande russophobe

Face à l’information lacunaire quand elle n’est pas mensongère, diffusée par des journalistes qui n’ont peut-être pas même idée de ce qu’ils énoncent, il me tient à nouveau à coeur de réagir.

Je l’ai admis ici, j’ai rêvé.

J’ai osé imaginer que, sur la Russie, l’information délivrée serait moins orientée. Hélas, j’ai dû me rendre à l’évidence que non, le traitement des faits reste identique à celui que j’ai tant de fois remis en cause.

Je vous propose donc de découvrir une séquence vidéo.

Il s’agit des réponses qu’apporte Vladimir Poutine, ce 8 janvier 2022, aux questions que lui pose une journaliste anglophone. Suivez-là avec attention, cette séquence, elle a l’avantage d’être sous-titrée.

Vous vous forgerez ainsi votre opinion sur ce qui vous est distillé en boucle dans la plus grande partie de vos médias. Et vous confronterez ainsi ce que déclare le Président russe  à tout ce qu’on vous raconte en permanence sur les intentions de « sa Russie ».

Même des personnes pas forcément russophiles commencent à mesurer le parti pris affiché par la quasi totalité de la classe médiatique, leurs invités compris.

S’alarmer de bruits de bottes, alerter mais contribuer à alimenter une réelle propagande ne paraît pas perturber ces professionnels de bien mauvaise foi.

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Vladimir Poutine, ancien du KGB, leitmotiv usé jusqu’à la corde mais imparable au rappel

Je l’admets, j’ai rêvé.

À l’occasion de la rencontre des Présidents Joe Biden et Vladimir Poutine à Genève en juin 2021, j’avais constaté un changement d’attitude et de ton de la part des journalistes suisses romands.

Je m’en étais réjouie et en parlais à mes amis français qui, pour leur part, n’avaient rien remarqué de tel dans leurs médias.

De mon côté, je voulais y croire. Je voulais penser de mes compatriotes romands qu’ils seraient enfin épargnés des sempiternels refrains et clichés distillés à plus soif par nos médias sur « la Russie de Poutine ».

Eh bien non. Ils étaient juste mis en sourdine. Les voici de retour depuis ce 10 janvier.

Ils sont très simples, souvent liés à l’ex-URSS dont « le Maître du Kremlin serait nostalgique ». Ce qui permet d’entretenir la confusion entre URSS et Fédération de Russie. Comme si la seconde ne devait être que la prolongation de la première.

À force d’arroser leur public de pareilles considérations aussi idiotes que mensongères, les protagonistes qui les diffusent créent d’heureux perroquets, privés de toute réflexion et de tout sens critique.

Dans ce cas, vous y voyez de l’information, vous?

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Ce 10 janvier, Etats-Unis et Russie se rencontrent à Genève

La photo qui illustre ce sujet date de juin 2021. Les Présidents Biden et Poutine se rencontraient à Genève.

Depuis lors, peut-être suivez-vous encore les commentaires diffusés par nos médias dits mainstream en relation avec la situation dans le sud-est de l’Ukraine qui a été au coeur des discussions entre les délégations états-uniennes et russes, ce 10 janvier à Genève.

« Peut-être » et « encore » car elles sont tellement invariables et, de fait, attendues, qu’on n’apprend à peu près rien de nouveau.

En gros et en résumé, Vladimir Poutine, ancien du KGB, leitmotiv usé jusqu’à la corde mais imparable au rappel, Vladimir Poutine donc, est un nostalgique de l’empire russe, a très mal vécu la fin de l’URSS et veut redonner sa puissance à la Fédération de Russie.

En conséquence de quoi, il masse ses troupes à la frontière ukrainienne. On pourrait aussi parler de frontière russe mais non, elle n’est qu’ukrainienne… Et cela semble suffire à expliquer une guerre qui n’en finit pas et qui se déroule à nos portes depuis huit ans bientôt.

La Radio Télévision Suisse (RTS), pour ne parler que d’elle, donne la parole à ses « envoyés spéciaux » qui nous montrent des images et des témoignages en provenance de villages proches de la ligne de front mais que d’un seul côté, celui des « séparatistes » étant ignoré.

Pour l’objectivité, on attendra.

Mais surtout, dire pourquoi les populations se sont révoltées, dans cette partie du Donbass, cela, on s’en garde bien. Imaginez la Suisse romande, la Suisse italienne et romanche soudain obligées de parler suisse allemand parce que des personnalités politiques de cette partie du pays auraient pris le pouvoir et imposé leur idiome à l’exclusion de tout autre dans le pays, vous pensez que les gens auraient été heureux?

C’est ce qui est arrivé en Ukraine lorsque l’ukrainien a été décrété seule langue du pays et que le russe n’a plus été admis comme langue officielle admise. En d’autres termes, toute une partie de la population du Donbass a été non seulement privée de sa langue maternelle mais s’est vue du jour au lendemain devoir accomplir toute démarche administrative ou autre en ukrainien.

Cherchez l’erreur et l’envahisseur!

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Des circonstances …

Je ne l’ai pas revue, ce soir.

Qui donc est-elle, que j’aie besoin de parler d’elle? Je l’ai eue comme professeur de piano. Oui, j’ai joué de cet instrument douze ans durant. Et puis, mes études de russe me prenant beaucoup de temps, ajoutées au reste de mes activités, j’ai peu à peu espacé les cours avant d’y mettre un terme.

De la même manière, ai-je aussi dû renoncer à la poursuite du travail que je consacrais à l’influence de Baudelaire sur les poètes symbolistes russes. J’ai terminé mes études de Lettres en linguistique. Mais je n’ai jamais pu oublier le russe, repris des années plus tard.

De cette année 1978 – dont il a été question dans le précédent sujet de ce blog–  je garde un tout autre souvenir, celui de mon séjour comme étudiante à Léningrad, désormais rebaptisée Saint-Pétersbourg comme vous le savez.

C’était au mois de juillet, j’ai vécu des nuits blanches au sens premier et figuré du terme.

C’est au retour de ce séjour que la décision de changer la discipline dans laquelle je devais terminer mon cursus universitaire s’est imposée. Elle a été douloureuse à prendre. Feu le professeur qui en a été à l’origine s’en est rappelé vingt ans plus tard, il n’avait rien oublié.

Quoi qu’il en soit, la Russie est sans cesse restée présente en moi et la chance que m’a offerte la rencontre avec ma première traductrice m’y a ramenée.

C’était trente ans après avoir découvert l’Union soviétique à Moscou et à Léningrad que je retournais dans ces deux villes, invitée par l’Ambassade de Suisse à y présenter mon premier recueil de nouvelles paru en édition bilingue russe-français.

Ces quelques récents sujets de blog sont plus personnels, vous l’aurez constaté. La nostalgie, peut-être, s’en est mêlée…

 

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Un souvenir

C’était il y a des dizaines d’années, en 1978 pour être précise.

Dans un café, assise à côté d’une dame fort chaleureuse, je me rappelle ce bref échange que nous avions eu tandis qu’elle me voyait ouvrir la boîte d’un médicament que je venais de me procurer sur ordonnance dans la pharmacie d’en face.

J’avais alors 24 ans et j’étais atteinte d’un ulcère à l’estomac, mal plutôt rare pour une jeune fille, selon mon médecin de l’époque qui l’estimait davantage réservé aux hommes et plus âgés, avait-il ajouté.

« Je suis trop sensible », dis-je à cette sympathique voisine de table qui m’observait avaler un premier comprimé aux effets révolutionnaires – qui l’ont en effet été- pour le problème dont je souffrais.

-Non, me rétorque-t-elle, vous n’êtes pas « trop sensible ». La sensibilité est une richesse.

Sa réaction m’a autant surprise que plu, je l’ai retenue. Du moins ai-je sans cesse tenté de m’en rappeler lorsque l’entourage, toujours bienveillant, me conseillait de me « durcir ».

Et puis, le propos de cette femme rejoignait la merveilleuse citation de Charles Baudelaire, faite mienne de longue date, « Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c’est son génie ».

Pourquoi raconter ce souvenir aujourd’hui?

Parce qu’il s’inscrit dans le contexte des trois précédents sujets de ce blog où dominent l’étrange ou l’ordinaire selon le regard qu’on porte à ce genre d’événements que je pense, pour ma part, insolites.

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En ce 4 janvier

J’écris des fictions, vous le savez, cette histoire qui se prolonge n’en est pas.

Ce soir, je ne l’ai pas rencontrée comme hier et avant-hier, le long de ce chemin qui relie un cours d’eau à une grande artère.

Ce soir, c’est au coeur de la ville que nous nous sommes à nouveau trouvées l’une face à l’autre. Elle descendait une ruelle que je montais.

Mais en empruntant le chemin où, à deux reprises, les circonstances nous avaient réunies, nous avons toutes les deux pensé l’une à l’autre.

Or ce 4 janvier, les circonstances ont été différentes. Ou plutôt presque pareilles mais quand même pas tout à fait. L’heure et le lieu avaient changé.

Que le hasard existe ou pas, que les défunts veillent ou pas? Expliquer, c’est priver de leur poésie ces moments inopinés de partage.

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En ce 3 janvier

Sur le même long chemin où je l’ai rencontrée hier, je l’ai retrouvée ce soir. Presqu’à la même heure, presqu’au même endroit, cette fois, elle était à pied.

Les coïncidences existent, bien sûr.

Parfois, elles sont heureuses. On peut se dire ce qu’on ne s’est pas dit la veille. Ce qu’on a négligé, ce qu’on a tu ou omis. Parce que la mort, parfois, dévie la parole là où l’émotion ou même la raison l’entraînent.

Et puis, le deuil offre tant de visages…

Celui qui m’est apparu, ces deux jours consécutifs, me laisse une image de réserve, de celle qui se superpose au chagrin comme pour le voiler.

C’est son empreinte, celle de ce visage, qui dicte ces lignes.

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En ce 2 janvier

Nous n’étions que les deux sur ce long chemin qui relie les bords d’un cours d’eau à une grande artère. Elle, en voiture, moi, à pied. Et nous nous sommes reconnues dans la nuit tout juste tombée.

Elle avait tenté de me joindre, moi aussi ensuite, en vain. Elle avait voulu me dire le décès de son ami.

Elle revenait d’une heure et demie de marche sur un lieu qu’ils prisaient, elle et lui. Sa tristesse,  c’est là que je l’ai ressentie. Dans aucune larme versée mais dans ce besoin de se rendre où vivait le souvenir.

Son ami, je l’ai connu. Il portait le même prénom que le mien, emporté sans rémission par un cancer, il y a plus de onze ans.

Le temps du deuil est lourd, le temps du deuil est long, le temps du deuil s’accomplit … ou non.

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À quand l’oméga du virus?

Omicron est la 15e lettre de l’alphabet grec dont la soudaine popularité doit beaucoup au recours qui y a été fait pour désigner les variants d’un coronavirus dont les méfaits tissent l’Histoire du monde.

Avant d’épuiser les ressources que présente cet alphabet composé de 24 lettres, souhaitons du virus qu’il ne soit bientôt plus qu’un mauvais souvenir!

Tel serait au moins l’un des voeux que je souhaite partager ici avec vous pour l’année à venir…